Zelf démocratise le Web3 avec l’Apple Watch
Cette semaine, TAG Heuer s’est mis en avant en sortant une montre permettant d’afficher les NFT de son propriétaire. Si cette innovation peut sembler intéressante, un problème saute aux yeux : comment l’utilisateur lambda pourra-t-il pénétrer le marché des NFT s’il doit acheter une montre de luxe pour cela ? C’est là que Zelf intervient. Le Web3 prendra son envol avec l’adoption de masse. Et quoi de mieux pour toucher un maximum de personnes que de passer par l’Apple Watch ?
Zelf veut ouvrir le Web3 au monde
La démocratisation est le Graal du Web3. C’est également l’objectif que poursuit Zelf à travers chacune de ses innovations. Une vision soutenue par le PDG de Zelf, Elliot Goykhman : « en poursuivant sa mission de démocratisation de l’accès à la finance, ZELF s’étend aux États-Unis en tant que banque du metaverse, réunissant le butin des jeux (gaming loot dans les jeux Play-to-Earn), les NFT et la monnaie fiduciaire sous un même toit bancaire. »
En effet, la volonté de Zelf n’est pas de se limiter aux objets d’art à des prix exorbitant, comme ceux du Bored Ape Yacht Club. La volonté de cette entreprise est de devenir la néo-banque du metaverse. Pour construire cette institution financière propre au Web3, le premier marché à être ciblé est celui du Play-to-Earn (P2E). Dans ce modèle de jeu vidéo, les butins de jeu (gaming loot) ne sont pas simplement affichés dans votre inventaire. Ils existent bel et bien, et ils peuvent être échangés ou vendus. Ce qui donne naissance à une économie réelle.
C’est une des raisons qui pousse cette société à développer une interface ultra rapide et accessible pour afficher, montrer et échanger ses NFT. C’est là que l’Apple Wallet et le Google Wallet entrent en jeu, simplifiant l’échange de NFT. « Pour ce nouveau lancement, ZELF a choisi de rendre les NFT plus tangibles en proposant de les afficher à leur poignet à 50 millions d’Américains, les utilisateurs de l’Apple Watch. 100 millions de porteurs d’Apple Watch dans le monde entier pourront bientôt « bridge » leurs collections de tokens non fongibles d’art numérique au cadran de leur montre. » 100 millions, soit 200 fois plus que le nombre de montres de luxe vendues en 2020, toutes marques confondues.
Le Web3 appartient aux particuliers, et les particuliers ont une Apple Watch
En proposant des achats ultrarapides et simplifiés via les messageries instantanées telles que Whatsapp, Facebook Messenger, Telegram ou encore Discord, cette entreprise fait sauter les obstacles posés par les plateformes de NFT comme OpenSea. Et en intégrant ces objets aux montres connectées, Zelf achève de créer un cadre ad hoc pour les NFT. L’objectif est clair. Permettre à tous les utilisateurs d’avoir un accès facile et rapide à leurs collections. L’échange de NFT devient alors aussi simple qu’un échange de cartes Pokémon.
Leur vision s’oppose à celle qui domine actuellement le marché. Quand on voit que les NFT les plus tendances s’échangent pour plusieurs centaines de milliers de dollars, on est en droit de se demander si c’est un marché fait pour toucher le grand public. Les NFT de Beepl, dont le plus célèbre, « Everyday’s : the first 5000 days » s’est vendu pour 69 millions de dollars, ont fait de lui l’artiste vivant le plus coté après Jeff Koons. Or, peu de personnes possèdent une œuvre de Jeff Koons dans leur salon. Et peu de personnes pourront afficher un NFT de Bored Ape Yacht Club sur leur montre TAG Heuer. Pourtant, le marché a besoin que beaucoup de personnes aient des NFT pour grandir et se développer. La démarche de TAG Heuer n’est pas mauvaise en soi. Cependant, elle profite de l’engouement actuel sans aider davantage. Là où les montres à 200 dollars d’Apple vont réellement faire la différence.
À l’inverse, Zelf se positionne comme une infrastructure ouvrant le marché à l’adoption de masse. Et en faisant cela, ce n’est pas son service que Zelf favorise, mais l’ensemble des investisseurs et des acteurs de ce marché. Tout le monde n’est pas forcé d’aimer Zelf et son offre. Mais force est de constater que cette entreprise agit pour le bien de la communauté, et pas simplement par intérêt personnel.
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Actuel président du Club Français de la Cryptomonnaie, ma mission est d'accompagner les entreprises ainsi que les particuliers crypto francophones pour faire de la France la première crypto nation au monde.
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