WikiLeaks révèle une stratégie révolutionnaire avec Bitcoin
Face aux risques croissants de censure, WikiLeaks lance une initiative majeure pour préserver les archives de guerre afghanes sur la blockchain Bitcoin. Le projet Spartacus, dévoilé ce 5 décembre 2024, vise à inscrire de manière permanente plus de 70 000 documents confidentiels sur le réseau Bitcoin.
WikiLeaks sécurise les archives afghanes d’Assange via la blockchain
C’est au siège de WikiLeaks à Londres que le projet Spartacus a été annoncé ce jeudi par Gabriel Shipton, frère de Julian Assange. L’initiative consiste à graver 76 911 documents classifiés sur la blockchain Bitcoin via le protocole Ordinals, une technologie permettant d’inscrire des données de manière indélébile sur le réseau.
Cette démarche vise à protéger durablement ces archives sensibles qui ont révélé l’ampleur des pertes civiles en Afghanistan et les pratiques controversées de l’armée américaine durant l’opération Enduring Freedom. « Ces informations devraient durer éternellement« , affirme Gabriel Shipton dans une interview exclusive.
Le projet s’appuie sur OrdinalsBot, une infrastructure réputée dans l’écosystème Bitcoin, capable de gérer des inscriptions massives de données. Toby Lewis, son fondateur, précise que l’opération s’étendra sur plusieurs blocs de la blockchain en raison du volume considérable de documents à traiter.
Bitcoin et WikiLeaks, une alliance historique renforcée
Le choix du Bitcoin pour préserver ces archives n’est pas anodin. En effet, la relation entre WikiLeaks et la première crypto remonte à 2010, année où l’organisation commença à accepter les dons en Bitcoin face au blocus bancaire mondial.
Cette décision historique marqua un tournant, provoquant même une réaction du créateur mystérieux du Bitcoin, Satoshi Nakamoto, qui s’inquiéta de l’attention soudaine portée à sa création. « WikiLeaks a donné un coup de pied dans le nid de guêpes« , écrivit-il sur le forum Bitcointalk en décembre 2010.
Au fil des années, le bitcoin est devenu un pilier financier crucial pour WikiLeaks, permettant de récolter une part importante des 30 millions de dollars de frais juridiques nécessaires à la défense d’Assange.
L’initiative de préservation des archives sur la blockchain Bitcoin démontre une fois de plus la capacité de cette technologie à résister à la censure étatique, incarnant ainsi la vision originelle de son créateur d’un système financier et informationnel véritablement libre.
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Passionné par le Bitcoin, j'aime explorer les méandres de la blockchain et des cryptos et je partage mes découvertes avec la communauté. Mon rêve est de vivre dans un monde où la vie privée et la liberté financière sont garanties pour tous, et je crois fermement que Bitcoin est l'outil qui peut rendre cela possible.
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