Web3 : L’Internet du futur

Depuis quelque temps, on entend parler d’une version améliorée de l’Internet, le Web3. Cependant, le concept reste flou pour certains. Qu’est-ce que le Web3 ? Comment cerner l’initiative Reli3f du Web3 ?

Qu’est-ce que le Web3 ?

Le Web3 est-ce qu’on appelle aujourd’hui l’Internet du futur. C’est en effet une version plus avancée du Web 2.0 que nous connaissions. Autrement dit, c’est une évolution de l’Internet participatif. Celui-ci est né dans les années 2000 avec les réseaux sociaux par le biais desquels nous interagissons, l’encyclopédie Wikipédia, etc. Le Web3, ou encore le Web 3.0, a été imaginé par l’informaticien et cofondateur d’Ethereum, Gavin Wood. Il est basé sur les NFT et les cryptomonnaies. Bref, sur la technologie blockchain.

Le Web3 vise notamment une décentralisation de l’information. Cette décentralisation se fera par la suppression des grandes entreprises tech, qui centralisent et contrôlent les plateformes du Web, tout en collectant des tonnes de données personnelles sur les utilisateurs. Avec le Web3, un nouvel Internet sera construit à partir de la technologie blockchain qui, comme vous le savez sans doute, est sécurisée et décentralisée. En effet, avec la blockchain qui repose sur un système crypto de validation, chaque échange doit être validé par l’utilisateur. Les utilisateurs pourront alors contrôler les informations qu’ils partagent.

Toutefois, le concept est loin de convaincre tout le monde. Beaucoup de sceptiques n’hésitent pas à le dénoncer et à prévenir des dangers qu’il pourrait engendrer. 

L’initiative Reli3f de Web3

Le projet Reli3f est une initiative humanitaire créée autour du Web3 au lendemain de l’invasion russe en Ukraine. Le projet a vu le jour grâce à plusieurs entrepreneurs du Web3 : Satvik Sethi, Andrew Wang, Giovanni Gussen, Aleksandra Artamonovskaja, Raskalov et le développeur SignorCrypto. Il a été très salué par la communauté Web3 et a déjà récolté plus de 1,5 million de dollars dans le but de venir en aide à la population ukrainienne.

Reli3f a réuni 62 artistes des quatre coins du monde qui ont décidé de mettre leurs talents au profit d’une cause humanitaire. Ainsi, des collections d’œuvres artistiques ont été créées et vendues sous forme de NFT. Une première collection d’œuvres a été lancée et les fonds perçus ont été distribués à travers une série de dons de 46,25 ETH chacun à Razom Ukraine, Serhiy Prytula Foundation, Valery Sozanovsky Headquarters, et CEO Club. De plus, un montant supplémentaire de 40 ETH a été donné aux organisations Outright Action International et Web3 For Africans in Ukraine. Parmi les trente-sept artistes présents sur la première collection d’œuvres, cinq ont choisi de conserver leurs redevances et de les transférer à leurs proches en Ukraine ou d’améliorer leur situation personnelle. Les fonds restants ont été redistribués dans la trésorerie de l’organisation.

Au vu de l’engagement des gens à soutenir la cause, une deuxième collection a été lancée. On y retrouve une multitude d’œuvres artistiques. Elle a mis en vedette des artistes comme la pop star Sia et le créateur de l’univers Coolman. En outre, le drop 2 a permis de lever 86 ETH, soit l’équivalent de 260 000 $, pendant la période de frappe et a depuis été échangé contre 21 ETH supplémentaires sur OpenSea.

La concurrence que font les nouveaux concepts basés sur la blockchain, comme les finances décentralisées et le Web3, au système financier traditionnel est interpellant. De plus, l’initiative Reli3f du Web3 a permis de mettre en lumière la capacité des actifs numériques à servir de nobles causes.

Source : Cointelegraph