Le Web3 s’inspirent fortement des habitudes des pirates

Le Web3 est considéré comme l’Internet du futur. À l’instar des versions précédentes, il se base sur le principe d’un Internet plus décentralisé. Ainsi, le but est de distribuer le pouvoir aux internautes alors qu’auparavant, il était entre les mains de grandes multinationales. En raison de cette quête d’autonomie et de liberté, le Web3 est comparable aux pirates d’autrefois.

Le Web3 prône des idées d’égalité et de démocratie

Les principes fondamentaux sur lesquels le Web3 repose sont la liberté et la démocratie octroyées aux internautes. Les pirates d’autrefois prônent cette liberté et cette démocratie à bord de leur navire. Le capitaine avait un pouvoir incontestable, mais les membres de l’équipage étaient aussi décisionnaires.

Aujourd’hui, les grandes entreprises comme Google, Apple, Amazon détiennent le plein pouvoir sur Internet. Ils ont accaparé la totalité du Web sans laisser aux internautes l’opportunité de gérer leurs propres données. C’est pour changer cette équation que le Web3 a vu le jour. L’époque où l’on stockait des données dans une seule base est révolue. Les applications ne s’exécutent plus sur un serveur unique comme avec le Web2.0 ou 1.0.

Le Web3 est fait de blockchains (chaînes de bloc) publiques. Il est également construit sur des réseaux décentralisés de plusieurs nœuds Peer-to-Peer. C’est pour définir ces programmes que le Web3 utilise souvent le terme « Applications décentralisées ou DApps ».

Avec l’essor des cryptomonnaies, le Web3 connaît davantage de succès. L’émergence des NFT et des monnaies numériques est également un pilier incontournable du Web3.

Le Web3 est régi par un code

Toujours en se référant aux pirates du XVIII è siècle, la présence de certains codes à bord évitait la pagaille au sein de l’équipage. Ainsi, la liberté et la démocratie ne signifiaient pas l’absence totale de règles. De même, la décentralisation d’Internet implique quelques contraintes.

Tout comme les pirates obéissent à certaines lois, les utilisateurs du Web3 doivent aussi se plier à des codes afin de ne pas sombrer dans le chaos absolu. C’est pour cette raison que les DAO ou « Decentralized Autonomous Organization », des organisations autonomes et totalement décentralisées ont vu le jour. Cependant, les premiers résultats ont été en deçà des attentes.

Les contrats intelligents ont tout de même besoin de certaines règles et de réajustements pour parvenir à établir des règles de gouvernances pertinentes au sein d’une organisation. Si l’on compare au mode de vie des pirates, l’existence de codes est essentielle, tout comme la présence d’un capitaine et d’un quartier-maître à bord.

Conclusion

Le Web3 est un peu le reflet lointain de la vie menée par les pirates d’autrefois. Tout comme ces derniers, le Web3 convoite la liberté à travers la quête de décentralisation. Il cherche à instaurer un semblant de démocratie dans le monde du Web.