Vol autorisé de cryptos par nos gouvernants : Apple et Google, de véritables passoires ?

D’après Balaji Srinivasan, nos gouvernants peuvent nous priver de nos avoirs en cryptomonnaies s’ils le veulent. Ils pourront en effet se servir d’Apple, via nos iPhones et iPads, et de Google en cas de nécessité. Explications !

Nos cryptos sont violables

Les crypto-enthousiastes n’aiment guère les fuites d’adresses IP, comme c’est le cas de MetaMask, et les violations de données confidentielles. Raison pour laquelle ils affectionnent les exchanges décentralisés (DEX) et les non-custodial wallets crypto.

Mais Balaji Srinivasan craint le pire concernant l’avenir de nos avoirs numériques.

Apple and Google are systemic risks to crypto.

If weaponized by the federal government, they could backdoor iPhone and Android to exfiltrate private keys.

— Balaji (@balajis) May 19, 2023

« Apple et Google représentent des risques systémiques pour la crypto.

Si le gouvernement fédéral en fait une arme, il pourrait créer des portes dérobées sur l’iPhone et Android pour exfiltrer les clés privées. »

Bitcoin.com, qui a repris ce tweet, a de son côté révélé que l’ancien CTO de Coinbase reconnait que les autorités des États-Unis sont à même de contraindre les entreprises de la GAFAM à se plier en temps voulu. En faisant des injonctions à Apple ou Google, elles pourront obtenir des clés privées via des appareils et des applications sous le contrôle de ces géants de la tech. Adieu bitcoins !

« Ce n’est pas du cyber-terrorisme, c’est de la cyber-guerre. Il ne s’agit pas d’un pirate aléatoire qui réussit à faire sortir un fichier en cachette. C’est lorsque le PDG d’une entreprise donne l’ordre légal de pirater ses clients », a-t-il soufflé.

Confiscation de bitcoin par un gouvernement de plus en plus appauvri

Aux États-Unis, on ne parle plus que déclin du dollar et de récession. Pour M. Srinivasan, de telles situations pourraient amener la Maison-Blanche à dicter un acte légal de piratage de données des hodlers de cryptos dans le futur.

Certes, le pays de l’Oncle Sam ne peut pas encore mener une attaque à 51 %, vu l’absence de contrôle de puissance de calcul du réseau BTC. Mais il ne faut pas sous-estimer les autres alternatives qui se présentent à sa portée.

D’ailleurs, avec des iPhones et iPads, de Macbook, d’iMac, des téléphones Android, ainsi que les navigateurs Chrome, les comptes Gmail et Google Docs qui se comptent par milliards, nos gouvernants ne se priveront pas de joie quand ce jour arrivera.

C’est là que les hardware wallets de type Ledger deviennent incontournables.

« Si vous ne pouvez pas faire confiance au système d’exploitation lui-même, les choses deviennent délicates. Les bourses basées sur Linux sont une autre solution possible, mais elles sont bien sûr conservées et probablement vulnérables à des attaques similaires.

Je n’ai pas toutes les réponses, mais je veux soulever la question pour que nous commencions à y réfléchir. Il est possible que la réponse soit en partie sociale ou politique, et pas seulement technologique », conclut-il.

Dire que le gouvernement britannique veut aussi saisir les cryptomonnaies des délinquants fiscaux via le HMRC.