Voici comment l’Indonésie compte préserver son patrimoine culturel avec les NFT
La technologie blockchain a l’avantage de permettre d’enregistrer des informations dans un registre permanent et inviolable. Ceci en fait une solution idéale pour tenir des registres. Avec les NFT, la blockchain permet également de vérifier le moment précis où un événement a eu lieu. Ce cas d’utilisation a été vérifié avec le Meta History Museum. En effet, ce dernier a tokenisé les données de la guerre en Ukraine en mai 2022 afin d’en préserver les archives. Aujourd’hui, c’est l’Indonésie qui souhaite utiliser les NFT et la technologie blockchain pour la préservation de son patrimoine culturel.
L’Indonésie s’associe avec Quantum Temple pour réaliser son projet
L’Indonésie, qui tend à devenir la capitale crypto de l’Asie, compte lancer un projet NFT pour préserver son patrimoine culturel. La nouvelle a été rapportée par Muhammad Neil El Himam, le vice-ministre indonésien de l’Économie numérique et des produits créatifs. Himam a déclaré : « Je pense que les NFT peuvent contribuer à la préservation du patrimoine culturel indonésien tout en renforçant le tourisme virtuel. Les NFT peuvent également être un moyen d’attirer le prochain milliard d’utilisateurs dans l’espace crypto ».
Le vice-ministre indonésien a mentionné une condition spécifique pour facilement atteindre le milliard d’utilisateurs crypto grâce aux NFT. En effet, il faudrait que « les éléments NFT du patrimoine culturel soient bien connus et appréciés ». En outre, Himam a annoncé un partenariat avec Quantum Temple, une entreprise technologique utilisant les NFT pour la préservation. La collaboration vise à aider l’Indonésie à concrétiser son nouveau projet.
Les enjeux de la préservation numérique
Linda Adami, PDG de Quantum Temple, a fait une déclaration au sujet du partenariat avec l’Indonésie. Elle a déclaré que sa plateforme sera utilisée pour tokéniser le patrimoine culturel, matériel et immatériel du pays. Le patrimoine culturel indonésien sera alors transformé en actifs numériques uniques.
Adami a expliqué : « Les représentations numériques comprennent les cérémonies traditionnelles, l’artisanat et la connaissance de la nature et de notre univers, mais aussi les expressions musicales et orales, les danses et les pèlerinages ». Elle a souligné que les innovations technologiques comme la blockchain pourraient aider à relever les principaux défis du secteur culturel d’un pays.
Aujourd’hui, il est plus que jamais important de pouvoir vérifier que des événements spécifiques ont eu lieu. En effet, avec l’essor de l’intelligence artificielle (IA), on assiste à l’explosion du deepfake. Il devient alors difficile d’être certain de la fiabilité des informations qui circulent sur Internet. C’est d’ailleurs pour cela que d’aucuns considèrent que l’IA est plus à craindre que la crypto.
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Diplômé de Sciences Po Toulouse et titulaire d'une certification consultant blockchain délivrée par Alyra, j'ai rejoint l'aventure Cointribune en 2019. Convaincu du potentiel de la blockchain pour transformer de nombreux secteurs de l'économie, j'ai pris l'engagement de sensibiliser et d'informer le grand public sur cet écosystème en constante évolution. Mon objectif est de permettre à chacun de mieux comprendre la blockchain et de saisir les opportunités qu'elle offre. Je m'efforce chaque jour de fournir une analyse objective de l'actualité, de décrypter les tendances du marché, de relayer les dernières innovations technologiques et de mettre en perspective les enjeux économiques et sociétaux de cette révolution en marche.
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