Vitalik jette pour 700 000 $ de shitcoins qu'il n'a jamais demandés

Le co-fondateur d’Ethereum, Vitalik Buterin, s’est lancé dans une frénésie de vente de shitcoins. Il a échangé près de 700 000 $ de tokens qui lui avaient déjà été offerts contre de l’Ether. Comme souvent sur le marché crypto, cette vente a eu un effet négatif sur le prix du token.

#PeckShieldAlert $SHIK (SHIKOKU) has dropped -95.8%
Vitalik Buterin-labeled address has dumped ~5T $SHIK, and gained ~164 $ETH (~260k) and transferred 214 $ETH ($337k) to EthDevhttps://t.co/Uw6TA1RDKP pic.twitter.com/FuIbgGgrdA

— PeckShieldAlert (@PeckShieldAlert) March 7, 2023

En quoi consiste la vente ?

D’après un rapport relayé par Cointelegraph, un wallet appartenant à Buterin s’est déchargé de 500 billions de SHIKOKU (SHIK) obtenus par airdrop. En effet, l’évènement s’est produit le 7 mars et a permis au wallet d’encaisser pour 380,3 ETH (595 448 $). Par ailleurs, il s’est déchargé de près de 10 milliards de Cult DAO (CULT) pour 58,1 ETH (91 021 $) et 50 milliards de Mops (MOPS) pour 1,25 ETH (1 950 $). Ainsi, la faible liquidité des tokens couplée à cette vente massive ont eu un effet assez négatif sur leurs prix. En effet, les prix de tous ces tokens ont fortement chuté. Les tokens SHIK ont enregistré la plus forte baisse, à près de 86 %.

Rappelons que Buterin détenait 500 billions de SHIK, sur une offre totale de 1 quadrillion. Ayant vendu 50 % de l’offre totale, le prix ne pouvait pas manquer de chuter.

Pourquoi Buterin a-t-il vendu tous ses shitcoins ?

Malgré la question des taxes, des acteurs de l’industrie crypto ont critiqué la décision de Buterin d’effectuer des ventes massives de ses shitcoins. D’autant plus qu’il savait l’effet négatif qu’elles auraient sur les prix de ces tokens. Surtout qu’en mai 2021, il avait effectué une opération pareille en vendant des jetons tels que Shiba Inu (SHIB) et Dogelon Mars (ELON). Suite à cela, les prix avaient chuté de 40 % et 90 % respectivement. Il y a de fortes chances qu’il se débarrasse de ces airdrops à cause des implications fiscales. Rappelons que les airdrops sont soumis à l’impôt sur le revenu dans la plupart des pays.

Détenir une énorme quantité de tokens semble être une stratégie que Buterin affectionne. En 2018 déjà, il était accusé de monopoliser 75 % de l’approvisionnement avec un autre co-fondateur. Il s’en est débarrassé et n’en détient qu’environ 300 désormais. C’est bien en dessous des possessions des plus grands détenteurs d’Ethereum.