Une réponse audacieuse à l’inflation : La ville de Vancouver envisage le BTC
Alors que les gouvernements tergiversent face au Bitcoin, certaines villes prennent les devants. En Floride, des fonds de pension intègrent déjà le BTC dans leurs portefeuilles, et Vancouver semble suivre la tendance. La ville canadienne, menée par son maire Ken Sim, envisage de devenir une « cité Bitcoin-friendly » pour préserver son pouvoir d’achat face à l’inflation. Un projet ambitieux, présenté au conseil municipal, pourrait bien faire date.
L’inflation : un ennemi que Vancouver veut vaincre avec le BTC
L’actualité Bitcoin : face à l’inflation galopante qui érode le pouvoir d’achat des municipalités, Ken Sim propose une réponse aussi audacieuse qu’innovante : la crypto de Satoshi Nakamoto. Selon lui, la volatilité des monnaies fiduciaires impose de diversifier les réserves financières de la ville.
Son idée ? Allouer une part des finances de Vancouver au BTC afin de contrer la dévaluation des dollars canadiens.
Le maire a mis en avant plusieurs avantages concrets :
- Préservation des finances publiques face aux fluctuations des monnaies classiques ;
- Protection des contribuables, en s’assurant que leurs impôts ne fondent pas comme neige au soleil ;
- Ouverture à l’innovation, pour attirer les entreprises crypto et dynamiser l’économie locale.
Dans son rapport au conseil, il cite des exemples de succès internationaux comme El Salvador ou Lugano, qui ont déjà sauté le pas. « Bitcoin est plus qu’une monnaie, c’est un bouclier contre l’incertitude économique », a déclaré Sim, tout en reconnaissant qu’une étude approfondie reste nécessaire pour évaluer les risques et opportunités d’un tel virage.
Vers une « cité Bitcoin-friendly » : le pari de Ken Sim
Adopter le bitcoin ne signifie pas seulement acheter de la crypto. Pour Vancouver, cela pourrait aussi inclure l’acceptation des paiements municipaux en BTC, comme les taxes ou les frais administratifs. Une révolution qui s’appuie sur une proposition concrète : développer un cadre complet pour le stockage sécurisé de la crypto-phare et sa conversion en monnaie fiduciaire en cas de besoin.
La stratégie envisagée comprend également l’implication des habitants et des entreprises locales. « Cette démarche est collective : il ne s’agit pas seulement de diversifier, mais de préparer Vancouver à un futur financier plus robuste », a souligné Sim.
Le maire propose de rendre un rapport détaillé au premier trimestre 2025.
Certains, cependant, restent sceptiques. Si les défenseurs de la crypto y voient une opportunité, d’autres redoutent des risques liés à la volatilité ou à une régulation incertaine, particulièrement au Canada, où les crypto-actifs sont soumis à une surveillance rigoureuse.
Enfin, une chose est sûre : entre Justin Trudeau et les cryptomonnaies, le courant ne passe pas. Depuis plusieurs années, le gouvernement canadien impose une règlementation plus stricte sur la crypto, freinant son adoption dans un souci de contrôle accru.
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