Un politicien souhaite que Do Kwon assiste à l'audience sur le crash de TerraUSD (UST)
Yun Chang-Hyun, un représentant du parti au pouvoir en Corée du Sud, le People Power Party, a demandé une audience parlementaire sur le TerraUSD (UST) après l’effondrement soudain de cette monnaie stable la semaine dernière.
Terra qui doit montrer l’exemple
Lors d’une réunion plénière de la commission des affaires politiques de l’Assemblée nationale le 17 mai, le représentant Yun Chang-Hyun a déclaré : « Le comportement des échanges pendant le crash amène à se poser des questions. » « Coinone, Korbit et Gopax ont cessé de négocier le 10 mai, Bithumb le 11 mai, mais Upbit n’a pas cessé de négocier avant 13 mai », a-t-il souligné.
Chang-Hyun a ensuite déclaré : « Upbit, qui a été le dernier à arrêter les échanges après le crash, est la société numéro 1 avec une part de 80 %. Dans cette fenêtre de seulement trois jours, ils ont gagné près de 10 milliards de wons en revenus de commissions. »
Il poursuit : « Comme la législation est retardée, les pertes des investisseurs augmentent. Les autorités continuent de considérer comme impuissantes les énormes pertes d’actifs numériques », a-t-il dit.
Le représentant Yun a insisté : « Nous devrions faire venir à l’Assemblée nationale les responsables des bourses concernées, y compris le PDG Do Kwon de Luna, qui est devenu un problème récemment, afin de tenir une audience sur les causes de la situation actuelle et les mesures à prendre pour protéger les investisseurs. » Un utilisateur de Luna a d’ailleurs porté plainte à Singapour.
Le gouvernement et les parties prenantes du secteur en Corée du Sud étaient déjà en plein débat sur les taux d’imposition sur les plus-values en cryptomonnaies.
Une enquête d’urgence
Un grand média coréen, l’agence de presse Yonhap, a rapporté mardi que les régulateurs financiers locaux ont lancé des « inspections d’urgence » pour les bourses de cryptomonnaies locales afin de renforcer la protection des investisseurs après l’effondrement d’UST, citant des sources anonymes.
La Commission des services financiers (FSC) et le Service de surveillance financière (FSS) de la Corée du Sud auraient demandé aux bourses de cryptomonnaies de partager des informations sur les transactions liées à UST et LUNA, notamment leurs volumes d’échanges et le nombre d’investisseurs concernés. Les deux organismes de réglementation auraient également demandé aux bourses de fournir leurs contre-mesures pour le crash d’UST et leur analyse de ce qui l’a provoqué.
« La semaine dernière, les autorités financières ont demandé des données sur le montant des transactions et les investisseurs, et ont évalué la pertinence des mesures des bourses », a déclaré à Yonhap un responsable anonyme d’une bourse de cryptomonnaies locale. « Je pense qu’elles l’ont fait pour mettre en place des mesures visant à minimiser les dommages causés aux investisseurs à l’avenir. »
La situation doit faire office d’exemple pour les compagnies sud-coréennes et pour toutes les entreprises. Il est important qu’un tel crash soit analysé par les autorités gouvernementales et que le CEO du projet soit entendu devant la justice afin de travailler ensemble sur une solution pour le futur.
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Observateur de la révolution monétaire, économique et sociale.
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