Ultra lève 12 M $ : le plan choc du CEO Gus pour ringardiser Steam - Interview exclusive

Alors que Steam semble figé dans une ère révolue, Ultra frappe fort avec une levée de 12 millions de dollars. Objectif : renverser l’ordre établi du gaming PC en créant un véritable OS pour joueurs, streamers et créateurs. Rencontre exclusive avec Gus, le CEO prêt à « tuer le game ».

Ultra : 12 millions de dollars et un plan choc pour ringardiser Steam

Face à l’immobilisme de la distribution gaming PC, Ultra entre en scène avec 12 millions de dollars en poche. Son nouveau CEO, Gus van Rijckevorsel, veut plus qu’une révolution : il veut redéfinir l’industrie.

Ultra, c’est un diamant brut. Le futur du gaming est dans la blockchain.

En pleine torpeur de plateformes vieillissantes comme Steam, Ultra surgit avec un plan aussi audacieux que radical. Grâce à une levée de fonds de 12 millions de dollars menée par Noah Capital, la start-up se relance avec un objectif clair : devenir un véritable OS du gaming, bien au-delà du rôle de simple distributeur de jeux.

Un bridge stratégique pour tout changer

La levée de fonds constitue bien plus qu’un simple apport de liquidité : c’est le carburant d’un repositionnement total. Recrutements stratégiques, ouverture d’Ultra EVM pour accueillir la compatibilité Ethereum, campagne marketing agressive… Tout est en place pour la mue.

On ne veut pas prendre les miettes de Steam. Notre business model ? Bouffer Steam.

Ultra prépare déjà un second tour de financement, cette fois de dimension « unicorn », en misant sur des partenariats stratégiques de très haut niveau, tant technologiques que financiers.

Gus, le scalemaker à la manœuvre

Nouveau capitaine à la barre, Gus van Rijckevorsel n’est ni un développeur ni un gamer de longue date. Il est un spécialiste du scale-up, qui a quitté le conseil en stratégie pour plonger dans l’univers gaming avec une idée fixe : changer les règles.

Je ne suis pas là pour gérer une PME. Je suis là pour scaler une boîte capable de réinventer une industrie.

Avec son franc-parler assumé et une méthodologie business ultra-carrée, Gus veut transformer cette pépite R&D en machine de guerre opérationnelle. Et il ne cache pas sa cible : Steam, qualifiée de « plateforme des années 2000 figée dans son monopole ».

Ultra : un OS du gaming pensé pour 2025

Ultra ne se contente pas de vendre des jeux. La plateforme veut être un écosystème complet, pensé pour trois cibles : les gamers, les viewers et les créateurs de contenu. En clair : un hub interactif où jouer, streamer, créer, monétiser — tout dans un même environnement.

Le gamer s’en tape du Web2 ou Web3. Il veut juste une expérience fluide.

Imaginez un OS gaming où Twitch, Discord, mods, tournois, skins et vidéos tutos seraient interconnectés de manière native. C’est précisément l’ambition d’Ultra : faire de l’expérience utilisateur un tout cohérent et modulable, comme un smartphone du gaming.

La blockchain Ultra : rapide, fluide, spécialisée

Sur le plan technique, Ultra EVM marque un tournant. La plateforme devient compatible avec l’écosystème Ethereum tout en conservant sa propre blockchain ultra-performante, optimisée pour le gaming.

Le token $UOS joue un rôle central : monnaie de transaction, gas fees, mais aussi token d’usage multi-canal dans l’écosystème Ultra. L’objectif ? En faire « l’euro du gaming », une currency universelle pour un secteur aux dynamiques propres.

Steam dans le viseur : « change the game »

Face à Steam, Gus ne veut pas copier — il veut « tuer le game ». Pour lui, l’industrie de la distribution gaming est bloquée dans le passé : fermée, opaque et centrée sur des logiques monopolistiques.

Ultra entend faire l’inverse : ouvrir les données aux studios, créer un véritable marché secondaire, offrir des outils de monétisation puissants aux créateurs, et favoriser une gouvernance plus équilibrée entre joueurs et développeurs.

Netflix a changé la façon de consommer les séries. Ultra va changer la manière de consommer le jeu.

La communauté au centre, Ashes of Mankind en vitrine

Ultra mise aussi sur la puissance de sa communauté. Via ses X Spaces hebdomadaires, ses lives Discord et l’opération « Ultra Reload », la plateforme veut créer un lien direct et sincère avec ses early believers. Pour Gus, la communauté est « la famille », le cœur émotionnel du projet.

En parallèle, le jeu Ashes of Mankind fait figure de démonstrateur AAA. Ce FPS ambitieux, développé en interne, sera la première vitrine du potentiel de l’écosystème Ultra. Il intégrera à la fois des fonctionnalités Web2 et Web3, prouvant que l’unification des mondes est possible sans friction.

Et maintenant ?

Ultra est encore au début de son second souffle. Mais avec sa vision OS, sa technologie blockchain affûtée et un discours tranchant dans un marché trop poli, la startup veut incarner l’alternative radicale qu’attendent les studios et les gamers.

Prochain rendez-vous : l’annonce du partenariat stratégique « techno et financier » dans les prochaines semaines. Avec ses 12 millions en poche, un jeu AAA imminent et une vision radicale du gaming, Ultra entre en scène pour transformer l’industrie et devenir le Netflix du gaming. Suivez leur launcher, rejoignez la communauté, et préparez-vous : la prochaine révolution du jeu vidéo pourrait bien ne pas venir de Steam… mais d’Ultra.