La Turquie en avance sur la surveillance des cryptos ?
La popularité croissante des actifs numériques ponctuée par l’inflation galopante a contraint de nombreux pays à se tourner vers les cryptos. C’est le cas de la Turquie. En effet, en 2022, le nombre de personnes ayant échangé des cryptos en Turquie est estimé à 8 millions. Pour le gouvernement turc, il est urgent de réglementer ce secteur. Ainsi, selon les médias locaux, une nouvelle organisation a été créée dans le pays pour surveiller et développer l’industrie des cryptos.
Emrah Inanc prône la transparence pour développer le secteur des crypto
Figurant dans le top 5 mondial en termes d’investissements cryptographiques, la Turquie est devenue depuis peu un marché attractif pour les échanges de cryptos du monde entier.
Seulement, l’absence d’une réglementation laisse le champ libre aux pratiques illégales ainsi qu’aux échanges dont les défaillances fragilisent l’économie du pays. Par exemple, les traders turcs ont subi de plein fouet l’effondrement de FTX, dont le bilan déposé en novembre dernier a ébranlé toute la Blockchain.
En outre, plusieurs bourses nationales ont dû mettre la clef sous la porte. C’est le cas de Thodex, dont les fondateurs et hauts dirigeants sur qui pèsent les soupçons de fraude et de blanchiment d’argent dans le cadre d’une escroquerie à la sortie présumée. De plus, Vebitcoin un autre échange local, a fait l’objet d’une enquête après que la banque centrale turc a interdit les paiements cryptographiques. De même, Coinzo a également fermé ses portes.
En effet, pour le nouveau dirigeant, la transparence est cruciale. Ainsi, il concentrera d’abord ses efforts à la résolution des problèmes liés aux échanges crypto et à l’amélioration de la confiance dans l’industrie.
Par ailleurs, Emrah Inanc a précisé que la nouvelle organisation est prête à partager périodiquement les informations sur les lacunes qu’elle identifie avec toutes les institutions concernées. Il a aussi mis en garde les traders turcs contre les transactions sur les plateformes d’échange offshore.
Conclusion
Avec plus de 8 millions d’investisseurs en 2022, la Turquie est une plaque tournante pour les échanges de crypto. Seulement, blanchiment d’argent, financement du terrorisme et transactions illégales et escroquerie sont monnaie courante au sein de cet écosystème qui menace l’économie du pays. Pour l’État turc, il est temps d’agir. Il a donc mis sur pied la Crypto Industry Development Monitoring and Reporting Association pour pallier ces nombreuses défaillances.
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Doctorant en droit financier et rédacteur web SEO expérimenté, Cédrick Aimé est passionné par les cryptomonnaies, le trading, etc. Il participe naturellement grâce à ses articles à la révolution blockchain au quotidien pour une meilleure démocratisation de la DeFi.
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