Tu seras un maximaliste, mon fils
« Revoilà ces vaniteux pissefroids de maximalistes. Regardez-les se repaître de notre détresse. »
Je te l’avais bien dit
Il faut être honnête, ce n’est pas sans une certaine allégresse que les maximalistes observent la débâcle de FTX. Les petites phrases fusent sur twitter. Ça se défoule, il fallait que ça sorte…
Mais que celui qui n’a jamais shitcoiné jette la première pierre. Croyez bien que passé ce petit quart d’heure de moquerie un peu mérité, la compassion prend le dessus. Les maximalistes sont tous passés par là.
Il ne faut pas se mentir. Mis à part le cypherpunk animé par des idéaux de liberté et le semi-tartuffe « là pour la tech », le maximaliste s’est aussi laissé séduire par la promesse de gains « faciles ».
Neuf fois sur dix, le maximaliste est un shitcoiner repenti. C’est dans les brasiers de shitcoins que l’on forge les maximalistes.
Comme disait Rudyard Kipling :
Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir,
[…]
Tu seras un homme, mon fils.
Le maximaliste se revendique quelque part du stoïcisme. Épictète prônait que « la vertu étant suffisante au bonheur », un sage devrait être émotionnellement résistant au malheur.
Pour les philosophes stoïciens, « la vertu est le seul bien » des êtres humains. La fortune n’est ni bonne ni mauvaise en soi. Il faut être indifférent aux choses qui ne dépendent pas de nous.
Comme le fait que Sam Bankman-Fried, ce « génie », qui plus est philanthrope, et même végan, se soit révélé être le dernier des scammers.
Pour les anglophiles, appréciez le philanthrope qui explique comment fonctionne un shitcoin-ponzi :
Convertir son malheur en bonheur est une question de vertu
C’est en essence ce que dit l’empereur romain Marc Aurèle dans l’un des livres de son œuvre « pensées pour moi-même ». Mais rassurez-vous, il ne s’agit pas de faire vœu de pauvreté. Il s’agit « de faire ce que je dois ».
La plupart des maximalistes sont d’anciens shitcoiners appâtés par avidité. Eux aussi ont perdu des centaines d’heures à jongler entre différents pastiches de bitcoins avant d’être rug pulled par la caste des milliardaires.
Mais parfois, il faut tout perdre pour se trouver. Et passé les désillusions ponziennes, je dois focaliser mon énergie sur ce qui est vertueux.
Les yeux laser des maximalistes ne sont pas focalisés sur les 100K. Ils sont rivés sur la révolution Bitcoin, cette « pureté mathématique impossible à copier », pour reprendre les mots du cofondeur d’Apple, Steve Wozniac.
Philosophie, mathématiques, économie, politique, géopolitique, telles sont les grandes facettes du profond et vertueux rabbit hole du Bitcoin.
La révolution qui bout ne s’appelle pas « BloCkChain » ni « CrYpto ». Elle se nomme Bitcoin.
Chaque humain peut désormais protéger son épargne de l’hyperinflation promise par notre endettement ponzien et toutes les guerres impérialistes menées au nom du pétrodollar.
Le chef d’œuvre in-censurable de Satoshi Nakamoto est par ailleurs notre plus grande défense contre les relents totalitaires qui émanent de la CBDC (Central Bank Digital Currency).
Patience est mère de toutes les vertus. Bienvenue maximus. Hodl ! (your keys)…
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