Trump a changé le destin de l’Amérique en 24 h !

Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier 2025 marque une rupture historique dans la politique américaine. En moins d’une semaine, le président a signé 78 décrets touchant des domaines aussi variés que la politique intérieure ou l’aide internationale.

Une présidence Trump sous le signe de la rupture

La transformation radicale s’observe d’abord dans le style même de la présidence. Donald Trump a choisi une photo officielle le montrant avec un regard sévère et déterminé, symbolisant parfaitement cette nouvelle approche. Ce changement d’image n’est pas anodin : il reflète une volonté assumée de projeter une autorité renforcée, tant sur la scène intérieure qu’internationale, comme l’illustre la promesse de Trump d’imposer des tarifs douaniers records contre la Chine, le Canada et le Mexique.

Les décrets signés par Trump touchent des domaines stratégiques, notamment le retrait américain de certaines instances internationales comme l’OMS. Cette décision s’inscrit dans une logique plus large de désengagement des structures multilatérales, jugées contraignantes pour la souveraineté américaine. Le président affiche clairement sa volonté de libérer les États-Unis de ce qu’il considère comme des entraves à leur action.

America First !

Cette deuxième présidence se distingue également par une action plus directe et immédiate. Les décisions prises ne font l’objet d’aucune consultation préalable avec les partenaires traditionnels des États-Unis. Les canaux diplomatiques habituels sont court-circuités au profit d’une diplomatie directe, centrée sur la personne du président. Cette approche unilatérale représente un changement fondamental dans la gouvernance mondiale.

L’administration Trump affiche désormais une volonté de redéfinition complète des relations internationales. Les premiers jours ont notamment été marqués par la suspension de nombreuses aides internationales, à l’exception notable de celles destinées à l’Égypte et à Israël. Cette sélectivité révèle ainsi une nouvelle approche basée sur des intérêts clairement définis.

Trump veut s’emparer du Groenland

Le basculement géopolitique s’observe particulièrement dans les relations avec l’Europe. L’approche de Trump concernant le Groenland illustre parfaitement cette nouvelle dynamique. Le président américain a engagé des discussions directes et fermes avec le Danemark, exigeant des négociations sur le territoire groenlandais avec une assertivité sans précédent. Cette démarche, qui aurait semblé impensable il y a quelques années, devient la nouvelle norme de la diplomatie américaine.

Ainsi, la politique étrangère américaine se caractérise désormais par une approche transactionnelle assumée. Les relations internationales sont abordées sous l’angle d’un rapport de force direct, où la puissance économique et militaire américaine sert de levier de négociation. Cette nouvelle posture bouleverse les codes diplomatiques traditionnels.

Trump fait pression sur l’OTAN… et Poutine

La redéfinition des alliances s’observe particulièrement dans l’exigence formulée aux pays de l’OTAN d’augmenter leurs dépenses militaires à 5 % de leur PIB. Cette demande, bien supérieure à l’objectif précédent de 2 %, traduit une volonté de transformer fondamentalement les relations transatlantiques. Elle s’accompagne d’une pression accrue sur les alliés européens pour qu’ils s’alignent sur les positions américaines en matière de défense et de sécurité.

Les relations avec la Russie connaissent également une évolution significative. Contrairement aux attentes de certains observateurs qui prévoyaient un rapprochement, l’administration Trump adopte une position de fermeté, notamment sur la question ukrainienne. Cette posture illustre une approche pragmatique des relations internationales.

Un nouvel impérialisme américain

L’émergence de cette nouvelle ère américaine modifie profondément l’équilibre mondial. Les États-Unis sous Trump adoptent une posture plus affirmée, remettant en question les fondements mêmes de l’ordre international établi depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

De plus, la création annoncée d’un « External Revenue Service«  constitue une innovation majeure dans la politique économique américaine. Cet organisme, conçu sur le modèle de l’Internal Revenue Service, vise à percevoir des droits auprès des partenaires commerciaux américains. Cette initiative traduit une volonté de modifier les relations internationales et d’institutionnaliser une forme de tribut.

L’impact de cette nouvelle politique se fait particulièrement sentir dans le domaine commercial. L’administration Trump développe une approche plus agressive de la protection des intérêts économiques américains, n’hésitant pas à utiliser la menace de sanctions ou de représailles commerciales comme outil de négociation. Cette stratégie remodèle les chaînes d’approvisionnement mondiales et influence les décisions d’investissement des entreprises internationales.

Trump face à la Chine

La posture américaine influence également les équilibres régionaux. En Asie, les alliés traditionnels des États-Unis doivent s’adapter à cette nouvelle donne, tandis que la confrontation avec la Chine prend une dimension plus directe.

Les premières semaines de Trump laissent ainsi entrevoir une Amérique qui assume pleinement son statut de superpuissance et n’hésite plus à l’exercer de manière directe. Ce changement de paradigme pourrait redessiner durablement les relations internationales pour les années, voire les décennies à venir. La transformation systémique engagée par l’administration Trump marque probablement le début d’une nouvelle ère dans l’histoire des relations internationales.

La trajectoire prise par l’administration Trump suggère non seulement une transformation du rôle des États-Unis, mais aussi une redéfinition des règles du jeu international. Les prochains mois seront cruciaux pour comprendre l’ampleur réelle de ces changements et leurs impacts à long terme sur l’équilibre mondial. Trump sera-t-il le candidat de la paix ou celui qui déclenchera la 3ᵉ guerre mondiale ?