NFT : Le premier tweet de Jack Dorsey remis en vente

L’industrie des NFT étant toujours un secteur en vogue en ce moment, certains utilisateurs n’oublient pas les règles de l’investissement. Aussitôt acheté, aussitôt vendu, afin de sécuriser ses gains. Le premier tweet que le monde numérique a connu avait été vendu par son propriétaire Jack Dorsey en mars 2021. Fait marquant, il avait été proposé à la vente sous forme de NFT afin d’utiliser la blockchain pour certifier sa propriété. Ce premier tweet a été remis sur le marché par son acquéreur, Sina Estavi, pour un montant de près de 50 millions de dollars.

I decided to sell this NFT ( the world's first ever tweet ) and donate 50% of the proceeds ( $25 million or more ) to the charity @GiveDirectly
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🖇 https://t.co/cnv5rtAEBQ pic.twitter.com/yiaZjJt1p0

— Estavi (@sinaEstavi) April 6, 2022

Sina Estavi annonce vendre son NFT (le premier tweet au monde) et faire un don de 50% des bénéfices à une association.

L’histoire du tweet le plus cher du monde

« just setting up my twttr ». Tel est le contenu du fameux premier tweet de Jack Dorsey, ancien propriétaire du réseau social Twitter. Avec l’apparition des NFT et l’intérêt croissant qu’ils suscitent, Dorsey convertit son message en Non-Fungible Token et le met en vente en 2021. Ainsi, en mars 2021, Sina Estavi, dirigeant de la société Bridge Oracle devient le nouveau propriétaire pour la somme de 2,9 millions de dollars payés en cryptomonnaies. Les fonds gagnés au cours de cette transaction par le patron de Twitter seront versés à des œuvres caritatives.

Un an plus tard cependant, le nouveau détenteur du titre de propriété décide de mettre en vente son acquisition pour une somme de plus de 49 millions de dollars en Ethereum, soit près de 15 000 ETH.

Comment un NFT peut coûter aussi cher ?

Les NFT, Non-fungible token, ou jetons non fongibles, sont la nouvelle vedette de la blockchain. Il s’agit de certificats numériques élaborés sur la base de contrats intelligents au sein d’une blockchain. Cette nouvelle technologie permet d’identifier avec certitude le propriétaire d’une œuvre numérique, ce qui rend automatiquement celle-ci infalsifiable. Tout individu est capable de tracer le parcours de l’œuvre et vérifier qu’il s’agit bien de l’original. Il peut vérifier qui en est le propriétaire, qui en est le dernier acquéreur et la date de l’acquisition grâce au certificat numérique qui lui est adossé.

Le prix payé pour acquérir le premier tweet n’est pas lié à la valeur du message, mais à son unicité. Cela donne un caractère inestimable, infalsifiable et unique à chaque œuvre.

Par ailleurs, 2022 est une année particulière pour les NFT. Ils connaissent une explosion d’intérêt de la part des amateurs de la blockchain. C’est la course à l’acquisition des œuvres uniques. Le meilleur moment pour une telle offre.

Conclusion

Rappelons que Jack Dorsey s’est séparé de son tweet en 2021 en échange d’une somme de 2,9 millions de dollars. Soit 17 fois moins que le prix que propose son actuel détenteur.

I don't want the rest for myself; I'd prefer to use the rest to support blockchain projects ( @bridge_oracle ) and help my people, but your suggestion is valuable to me. If you like, I would donate 100% of it to charity if you let me know. 🤔🤝 https://t.co/tR5272AQab

— Estavi (@sinaEstavi) April 7, 2022

Ainsi, au tweet de Sina affirmant qu’il reversera 50 % du montant de la vente aux œuvres caritatives. Dorsay répond « pourquoi pas 99 % ? ». Un an de patience aurait pu permettre à l’ancien gérant et patron de Twitter d’obtenir plus que 50 millions en tant que propriétaire originel. Cependant, Sina ne se laisse pas démonter. Il affirme être prêt à verser la totalité du paiement du NFT aux ONG si tel est le désir de son premier propriétaire.