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Or : les épargnants se ruent sur le métal jaune selon le dernier rapport du World Gold Council

dim 09 Mai 2021 ▪ 12 min de lecture ▪ par Karen J.

Alors que le contexte économique mondial avance à demi-teinte, entre une relance économique boostée par la planche à billet sortie par les banques centrales, la peur qui plane toujours sur certains pays qui subissent de plein fouet la crise sanitaire mais aussi les risques de crise financière et de banqueroute qui pointent leur nez. Ajoutez à cela des cours de l’or très bas et vous aurez un appétit grandissant des épargnants, particuliers mais aussi d’institutionnels pour l’achat d’or, notamment sous forme de lingots et de pièces. A l’occasion de la sortie de son rapport trimestriel pour les premiers mois de cette année 2020, le World Gold Council confirme ainsi l’appétit des épargnants pour l’or notamment sous forme de pièces et lingots. Ils expliquent ainsi que la demande d’investissement de ces derniers a augmenté de 36% sur le premier trimestre 2021, même s’il est toujours en-deça des chiffres présentés début 2020. Au global, les investissements dans l’or, sous quelque forme que ce soit a représenté un volume de 815,7 tonnes. Zoom sur les principaux chiffres et tendances de ce début d’année et comment profiter de ce contexte propice.

Avertissement Cet article vous est présenté par la société Veracash. Les investissements crypto sont risqués par nature, faites vos propres recherches et n’investissez que dans les limites de vos capacités financières. Cet article ne constitue pas une incitation à l’investissement

Un contexte mondial propice 

Boostées par les politiques monétaires très volontaristes des banques centrales, les places financières voient leurs cours s’envoler, caractéristiques très claires de ce que l’on appelle une bulle spéculative qui fait craindre un krach boursier et le spectre d’une nouvelle crise.

De nombreux analystes s’accordent à dire que la montée des prix s’auto-entretient et ne s’explique en rien avec la croissance, le PIB ou la productivité d’une économie. Ce type de phénomène où tout le monde finit par acheter simplement parce que le prix grimpe finit généralement avec une chute brutal des marchés, c’est en tout cas la leçon tirée de plusieurs crises précédentes ayant peu ou prou suivies le même scénario.

Ce phénomène de bulle se vérifie aussi sur le marché des actions et même des investissements alternatifs avec l’envolée des cours de plusieurs cryptomonnaies : Bitcoin évidemment mais aussi plus récemment Ethereum et Dogecoin.

A cette conjoncture économique internationale vient s’ajouter un durcissement des restrictions financières dans de nombreux pays. C’est notamment le cas des turcs qui, suite aux remous politiques et économiques qui ont fait plonger la livre turque tentent de se tourner vers des actifs alternatifs. On sait que la demande avait fortement augmenté pour les cryptomonnaies, au point que la banque centrale turque en a interdit l’usage. La demande chinoise, également, a augmenté de 133% en un an, notamment boostée par une reprise économique anticipée par rapport au reste du monde et une forte demande pour les composants électroniques. Enfin, aux Etats-Unis, où la politique économique de Joe Biden bat son plein, les particuliers ont acheté plus de 26 tonnes d’or, certes 4 fois moins que les chinois mais c’est quand même le double de la moyenne des 5 dernières années, un signe qui ne trompe pas quand on regarde la conjoncture actuelle.

graphique montrant la demande en or au premier trimestre 2021

Il faut dire que le contexte mondial actuel est porteur pour les investissements alternatifs, en témoignent la forte demande du côté des métaux précieux mais aussi de l’or digital. Pour autant, ce que pointe le rapport est une demande mondiale d’or en phase de stabilisation, ce qui signifie qu’il y a moins de demande d’investissement pur mais davantage sous forme de lingot et de bijoux ou composant industriel. Il est même à noter que certains fonds ont connu un ralentissement de la demande même si celle-ci parvient à rester soutenue.

Le prix aussi est un facteur important de cette nouvelle ruée vers l’or. Alors que le prix moyen de l’or au premier trimestre était supérieur de 13 % en glissement annuel, il a baissé de 4 % en glissement trimestriel. La possibilité d’acheter à des prix plus bas, par rapport aux sommets atteints l’année dernière, notamment en août 2020, a stimulé la demande des consommateurs, d’autant plus que de nombreux marchés ont continué à sortir du verrouillage et que la reprise économique a renforcé ce sentiment. 

Cours de l'or by Veracash

Une baisse du cours de l’or qui profite aux particuliers du monde entier et aux banques centrales

En effet, comme nous l’avons décrit plus haut le mix entre la conjoncture économique et politique actuelle, et la baisse des prix semble profiter aux épargnants dans leur ensemble. La demande de bijoux, par exemple, a atteint 477,4 tonnes soit une augmentation de près de 52% par rapport à l’année précédente. Il est vrai qu’elle avait particulièrement diminué en raison de l’arrivée de l’épidémie, mais la reprise se fait sentir en ce début d’année. La valeur totale des dépenses de bijoux en or a d’ailleurs dépassé le record de 2013 pour s’établir à 27,5 milliards de dollars.

graphique montrant la demande de bijoux en or au T1 2021

Ce qui est particulièrement à souligner c’est évidemment l’explosion des demandes d’or en lingots et en pièces, également appelé “bar and coins” pour les spécialistes, a augmenté de plus de 36% (soit 339,5 tonnes d’or au total), notamment soutenus par des prix attractifs et une chasse aux bonnes affaires ainsi que par une situation de pression inflationniste croissante qui pousse les particuliers à investir. En effet, après avoir atteint son plus haut historique en août 2020, le cours de l’or a reculé de quasiment 14% pour s’établir autour des 1700 dollars. Ainsi, en Chine, en Inde, en Turquie ou encore aux Etats-Unis, une forte demande de pièces et lingots d’or a été observée, sans doute face à l’incertitude qui plane sur l’économie et la volonté de mettre à l’abri son épargne.

Cette forte croissance de la demande des consommateurs à travers le monde a toutefois été compensée dans sa flambée par plusieurs sorties de fonds des ETF (permettant de spéculer ou d’investir) adossés à l’or, qui ont perdu au total 177,9 tonnes lors du premier trimestre en partie dû à la hausse des taux d’intérêt et la tendance à la baisse des prix qui a pu peser sur le sentiment des investisseurs.

Toutefois, ce que note le World Gold Council et que l’on retient de ce premier trimestre est le fort intérêt porté par les banques centrales à travers le monde. Connues pour détenir de belles sommes en métal jaune, elles aussi se sont sérieusement penchées sur l’achat d’or comme nous avions eu l’occasion de l’expliquer pour la Russie par exemple. Si leurs réserves d’or ont globalement reculé sur l’année (-23%), ce premier trimestre marque une forte augmentation et donc une reprise par rapport à la fin de l’année 2020 (+20%). A noter que les réserves officielles d’or à travers le monde ont augmenté de 95,5 tonnes.

Ce soutien des banques centrales aux investissements alternatifs comme l’or démontrent une fois de plus la non-dépendance voulue au système monétaire international et l’ambition de continuer à se constituer une réserve de valeur grâce à l’or notamment.

graph montrant la demande d'or par type de secteur entre T1 2020 et T1 2021

Enfin, dans les domaines industriels et technologiques, important secteur de demande de l’or, des tendances sont également observées. La demande pour les composants électroniques a progressé de 11% en un an, tandis que la confiance des consommateurs revient progressivement à un bon niveau. La demande de 81,2 tonnes est donc légèrement en hausse par rapport à la moyenne trimestrielle des 5 dernières années. Quand on sait que les composants électroniques contiennent 40 fois plus d’or qu’un minerai aurifère à poids équivalent, vous imaginez bien les marges de manœuvre. 

Et si vous aussi vous en profitiez ? 

Si la demande en or continue d’augmenter et que son cours n’a pas encore décollé de son niveau depuis quelques semaines, vous vous demandez peut être comment investir plus simplement qu’en allant acheter des gros lingots d’or ou des bijoux en or alors que les commerces sont fermés au moment où nous écrivons ces lignes. 

Veracash a la solution à votre problème : en digitalisant et en donnant accès à une épargne et une carte bancaire, le tout adossés sur les métaux précieux, en l’occurrence l’or, l’argent et les diamants, la jeune pousse bordelaise disrupte à sa façon le marché des néobanques et des investissements alternatifs. 

En effet, Veracash c’est avant tout une société de plus de 10 ans d’expérience dans l’achat et la revente de métaux précieux de façon digitalisée, en réponse à la première crise de 2008 qui avait fait trembler les marchés financiers. Puis, c’est devenu au fil des ans une néobanque atypique, fière de présenter ses derniers chiffres et sa dernière levée de fonds de 2 millions d’euros pour soutenir ce créneau.

En plus, pour ceux qui s’inquiètent d’un possible bank run, Veracash a tout prévu : le modèle de la société repose entièrement sur de l’or physique, surveillé en temps réel dans les ports francs de Genève, qui permet ainsi de gérer les opérations sans carte bancaire. 

Donc, même si tout venait à s’écrouler et que l’utilisation de cartes de paiement ou d’espèces n’était plus possible, grâce à votre compte Veracash vous pouvez continuer d’utiliser les fonctionnalités d’envoi d’actifs et vos métaux précieux resteront disponibles sur votre compte. Historiquement, les métaux précieux ont ainsi toujours eu le statut de valeur refuge en cas de crise ou d’écroulement total du système monétaire international. 

Veracash est ainsi parvenu à faire inscrire l’or et l’argent comme des moyens de paiement modernes au même titre que des monnaies classiques mais avec l’avantage d’être totalement en dehors du système financier international. En somme, ces métaux précieux n’ont cessé d’être l’un des investissements préférés des particuliers comme des institutionnels, notamment en tant d’instabilité. 

Si la demande d’or continue d’augmenter au même titre que celle d’autres investissements alternatifs comme les cryptomonnaies, et que la situation économique et politique se tend, les mois à venir verront sans doute émerger de nouveaux contextes économiques. Sans parler d’inflation ou de bank run, il est tout de même important de surveiller de près les marchés et de se tenir informé. Si vous souhaitez approfondir vos connaissances dans les investissements alternatifs, allez faire un tour sur notre tribune dédiée !

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Karen J.

Passionnée des nouvelles technologies, et de blockchain ! Dénicheuse de news tendances, des dernières évolutions du marché, et des pépites de l'écosystème, je me fais un plaisir de vous faire découvrir cet univers sous toutes ses couleurs.

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Les propos et opinions exprimés dans cet article n'engagent que leur auteur, et ne doivent pas être considérés comme des conseils en investissement. Effectuez vos propres recherches avant toute décision d'investissement.