TOMORROW Conference place les NFT au cœur du Web 3.0

La conférence TMRW s’est terminée dimanche 15 mai après 3 jours intenses de discussions, d’échanges et de networking autour des cryptomonnaies, des NFT et du métaverse. Retour sur les moments importants de cet évènement.

Les NFT sont là pour durer

L’un des sujets les plus abordés lors des différentes discussions est l’avenir des NFT. En effet, TMRW avait réuni des experts de tous les aspects de cette nouvelle technologie.

Entre des artistes, des experts marketing, des managers de marketplace et bien d’autres, les NFT étaient au centre de toutes les discussions. Personne ne peut dire dans quelle direction les NFT iront exactement, mais les utilités de ceux-ci se développent de plus en plus, et c’est pour cela que la conférence a débuté par un discours d’Ari Tomasson, fondateur de Darkblock, sur les nouvelles monétisations et utilités des NFT.

Évidemment, lorsque l’on parle NFT, on se doit de réfléchir au futur du métaverse. Il faut noter que la notion de métaverse divise encore énormément au sein de la communauté crypto. Le métaverse est même considéré par certains comme un outil du Web 3.0, mais par d’autres comme un outil du Web 2.0, avec des ajouts Web 3.0 comme les cryptomonnaies et les NFT.

Le métaverse prendra donc plusieurs formes, cependant on ne connaît pas encore les régulations autour de celui-ci et son impact sur les populations qui l’utilisent activement. L’un des autres sujets de débat dans la communauté est l’impact sur la motivation et le temps passé devant un écran. Certains défendent que cela motivera encore plus intellectuellement et d’autres considèrent que le métaverse pourrait éloigner ses utilisateurs du monde « réel ».

Investir en période de crash

Bien évidemment, Luna et son crash gigantesque étaient dans toutes les têtes lors des discussions. Certains panélistes allant même jusqu’à partager le fait qu’ils avaient investi dans le stablecoin UST.

Beaucoup d’experts NFT et autres sont donc venus discuter des méthodes d’investissement en temps de crise. Lors de ces discussions, l’audience a pu en apprendre plus sur les recherches utiles afin d’identifier si une cryptomonnaie comporte des éléments à risque. Le risque 0 n’existe pas, mais limiter ces risques et comprendre les fondamentaux d’une cryptomonnaie est de plus en plus accessible.

Pour éviter ce type de crash, certains experts prônent une régulation bien plus forte, d’autres au contraire pensent que ces crashs sont nécessaires afin d’épurer le marché et de faire émerger organiquement des projets utiles et fiables. L’un des exemples d’endroits prônant l’autorégulation est Liberland. Ce pays auto-proclamé, entre les territoires serbes et croates, a adopté le bitcoin et la technologie blockchain. Son fondateur était présent durant les trois jours afin de défendre leurs idées et leur vision du futur de la cryptomonnaie.

Finalement, de nombreux panels ont porté sur les analyses possibles d’un projet NFT afin de comprendre sa valeur après le mint. Une fois de plus, le risque 0 n’existe pas, mais on peut cependant étudier la réactivité de la communauté, la blockchain utilisée et la transparence de l’équipe afin de comprendre le sérieux d’un projet NFT.

TOMORROW Conference lance donc une nouvelle dynamique en Europe, poussant le métaverse et les NFT sur le devant de la scène. Ce type d’évènement permet aux investisseurs, compagnies et intrigués du Web 3.0 de se rencontrer, apprendre et échanger afin de construire le futur de ce nouveau monde.