Tim Draper recommande aux entreprises de détenir du bitcoin (BTC)

Tim Draper est un fervent partisan des cryptos et du bitcoin. Encore plus maintenant que ce dernier semble s’inscrire dans une tendance haussière soutenue.

Le bitcoin, un rempart contre les effets de crise bancaire

Tim Draper croit dur comme fer dans les cryptos. Et son avis ne semble pas vaciller. Samedi 25 mars, il s’est une nouvelle fois exprimé sur l’enjeu des cryptos, particulièrement du bitcoin. Un intérêt qu’il juge tellement crucial que les entreprises doivent s’en offrir pour rester compétitives dans les circonstances actuelles.

Avec les risques qui pèsent sur l’économie américaine dans un contexte d’effondrement bancaire, ce choix est selon lui stratégique. Il s’agit en effet pour les compagnies de se protéger contre ces menaces. Le bitcoin offrant selon lui une excellente couverture contre les risques d’insolvabilité des banques.

Billionaire Tim Draper tells businesses to hold Bitcoin in the SVB aftermath #Bitcoin https://t.co/ANlnU5B1xV

— Bitcoin For The Hood (@HoodBitcoin) March 26, 2023

Il s’agit également pour les compagnies d’un moyen de mettre en œuvre le principe de précaution. Celui-ci suppose de prévoir un moyen d’accéder, en cas de crise bancaire, à un surplus de liquidité, utile pour continuer d’exister. Le récent bouleversement dans ce secteur ne s’est d’ailleurs pas encore tassé. Un effet de la réglementation excessive des régulateurs qui compromet la pérennité de l’écosystème bancaire.

Dans ce contexte, Drapper préconise de détenir « au moins deux paies de liquidités » en bitcoin (BTC). Ces dispositions doivent également s’étendre à d’autres cryptos. Le but étant de conserver des liquidités, de préférence dans deux banques, dont l’une locale et l’autre international. L’important, souligne-t-il, c’est que les compagnies misent sur la diversification des risques auxquels elles s’exposent.

L’ensemble de ces dispositions ne va toutefois pas sans l’adoption de mesures de contrôles très strictes. Selon l’expert, ces dernières doivent concerner au premier chef les fournisseurs et les clients. On l’a vu avec l’USDC de Circle : un partenaire en manque de liquidité peut être très compromettant. Cela étant, les sociétés ont l’obligation d’exiger de la transparence de la part de leurs fournisseurs pour se prémunir d’éventuels revers.

En second lieu, les dispositions de contrôle doivent s’étendre aux processus de sécurité. Une démarche implique un renforcement des protocoles pour lutter contre les attaques informatiques. Il n’est pas exclu que celles-ci continuent de se multiplier même si les victimes semblent y résister de mieux en mieux.