Tiff Macklem lance l'alerte : Bitcoin, la planche de salut d'un système fiat mourant

Tiff Macklem, actuel gouverneur de la Banque centrale du Canada, sonne le glas pour la finance traditionnelle (TradFi), prédisant sa fin imminente. Il propose une alternative surprenante : le bitcoin. Détails !

La Banque du Canada met en garde : risque de « correction brutale » et de « stress systémique »

Tiff Macklem se distingue de Robert Kiyosaki et d’Arthur Hayes sur un point : alors que ces deux derniers annoncent l’effondrement prochain du dollar et prônent le bitcoin, le gouverneur de la Banque du Canada voit l’ensemble du système fiat au bord du précipice.

BREAKING: Tiff Macklem, Govenor of the central bank of #Canada, has issued a warning about financial collapse of the fiat system 🚨

Better be long #Bitcoin and short fiat. pic.twitter.com/sHB5k1BT21

— Carl ₿ MENGER ⚡️🇸🇻 (@CarlBMenger) May 13, 2024

Tiff Macklem, gouverneur de la Banque du Canada, a tiré la sonnette d’alarme lors de la publication du Rapport sur la stabilité financière. Tout en vantant la robustesse du système financier canadien, il a mis en garde contre les risques persistants pouvant déclencher une « correction brutale » des marchés, générant une tension financière généralisée.

Selon Macklem, certains signaux d’alerte sont déjà visibles : « Les évaluations de certains actifs financiers semblent être devenues tendues, augmentant ainsi le risque d’une correction brutale. »

Il a particulièrement souligné l’utilisation croissante de l’effet de levier dans le secteur financier non bancaire, un facteur qui pourrait aggraver les conséquences d’une correction des marchés, souligne Bitcoin.com.

Carolyn Rogers, première sous-gouverneure de la Banque du Canada, a affirmé que l’augmentation de l’effet de levier n’était pas encore un problème, mais qu’elle pourrait le devenir en cas de ruée vers les liquidités.

Le rapport annuel de la Banque du Canada a également mis en lumière une forte augmentation de l’utilisation de l’effet de levier sur les marchés canadiens des obligations et des pensions par les fonds spéculatifs. Cela, motivé par des stratégies d’arbitrage liées au calendrier et à l’ampleur des baisses de taux d’intérêt.

La Banque du Canada rejette l’idée d’une menace de Bitcoin sur sa monnaie nationale

Tiff Macklem, gouverneur de la Banque du Canada, a récemment déclaré que Bitcoin ne représentait pas une menace immédiate pour la monnaie nationale, et pourrait ne jamais en devenir une.

Il a souligné que les prédictions sur la fin de la monnaie fiduciaire sont récurrentes : « Les espèces ont été remarquablement durables, même avec l’introduction des cartes de crédit et de débit et des paiements sans contact. Si vous regardez la croissance des liquidités dans l’économie, elle a augmenté à peu près parallèlement à la croissance du revenu nominal », peut-on lire dans les colonnes de Finance Magnates.

Une adoption généralisée de Bitcoin (BTC) pourrait cependant perturber le fonctionnement des banques, leur capacité à réguler la masse monétaire et à maintenir la stabilité financière.

Cependant, Macklem a admis que la technologie blockchain pourrait offrir des avantages, notamment dans les paiements internationaux : « Il existe certaines applications d’une sorte de monnaie mondiale qui pourraient être très utiles, par exemple les envois de fonds, qui peuvent être assez coûteux ».

Ces commentaires interviennent après l’incertitude qui plane sur l’avenir de Mintchip, la crypto-monnaie de la Monnaie royale canadienne, après plus de deux ans de développement.

Bien que le Canada et les États-Unis partagent une attitude similaire à l’égard des crypto-monnaies, le Canada semble adopter une position plus stricte. Cette différence pourrait s’expliquer par la stabilité financière du Canada, qui n’a pas été affectée par la crise financière de 2008 autant que son voisin américain.