Le bank run sur la Silicon Valley Bank est en train de se transformer en bank run sur le stablecoin Circle.
Le bank run sur la Silicon Valley Bank est en train de se transformer en bank run sur le stablecoin Circle.
Aux premières heures de l’annonce de la faillite de Silicon Valley Bank et des difficultés de conversion de l’USDC, les autorités américaines, notamment la FDIC et les différents acteurs de la chaîne de valeurs multiplient les efforts pour un retour à la normale des choses. Les premiers résultats sont déjà là.
L’industrie crypto subit une nouvelle crise depuis quelques heures. Quelques mois après l’effondrement de FTX, c’est au tour de Silvergate et de Silicon Valley Bank d’être sur le carreau. La situation a provoqué la panique chez les utilisateurs, qui retirent ou transfèrent en masse leur fonds, afin de limiter les dégâts.
Les difficultés que connaissent actuellement la Silicon Valley Bank affectent l’USDC, car Circle y détient une importante partie de la garantie du stablecoin. La SVB conserve environ 8 % des réserves d’USDC. Les experts estiment que la situation pourrait fragiliser davantage l’industrie des crypto.
Jerome Powell, le président de la Réserve Fédérale américaine (Fed) a participé à une audience devant la la commission des services financiers de la Chambre des représentants. Le but était d’informer les élus américains sur les progrès accomplis par la Fed pour mettre en place une monnaie numérique de banque…
Dans son développement, l’écosystème crypto a connu la croissance des stablecoins avec diverses techniques de stabilisation. De base, les investisseurs misent sur ces actifs pour protéger leurs actifs. Mais le manque de décentralisation, d’efficacité du capital et de stabilité ont eu raison de certains stablecoins. Pour pallier ces lacunes, le protocole Helio apporte une nouvelle classe d’actifs, les destablecoins, qui apportent plus de garanties.
Actuellement, les régulateurs américains mènent une répression contre les stablecoins. Malgré tout, la communauté crypto n’hésite pas à lancer de nouveaux projets de stablecoins. Beaucoup de ces projets sont indépendants du dollar américain. À ce propos, l’ancien PDG de l’exchange crypto BitMEX a récemment proposé un projet de stablecoin basé sur le bitcoin.
Le 7 mars, l'émetteur de stablecoins, Paxos a publié les résultats d'une enquête portant sur les cryptos. L'enquête a été menée du 5 au 6 janvier aux Etats-Unis. 5 000 personnes ayant plus de 18 ans, y ont participé. Les participants sont des personnes qui ont acheté des cryptos, au cours des trois dernières années. Paxos a également veillé à n’interroger que des personnes disposant d’un revenu familial total supérieur à 50 000 dollars. Le but de l’enquête était d'évaluer l’impact du bear market sur le comportement des consommateurs. Les résultats révèlent que de nombreux consommateurs font toujours confiance à cette classe d'actifs.
L’Iran continue sa lancée dans l’univers crypto. La phase prépilote de la CBDC d’Iran s’achève avec un franc succès.
Le Wall Street Journal a publié un rapport contenant des éléments accablants sur l’entreprise blockchain Tether. En effet, il a révélé que l’émetteur du stablecoin USDT se retrouve mêlé à une affaire de falsification de documents. Il apparait que les bailleurs de fonds du stablecoin et de l’exchange crypto Bitfinex de Tether ont commis une malversation. Ils ont falsifié des documents et utilisé des sociétés écrans pour ouvrir des comptes bancaires. L’idée était de s’assurer que le système financier traditionnel ne les empêcherait pas de continuer à effectuer des dépôts et des retraits. Voici la réponse de Tether face aux allégations du rapport du WSJ.
La Digital Euro Association a publié un nouveau rapport le 6 mars. Elle y parle de l’utilité des stablecoins pour le paiement de machine à machine (M2M). Elle explique que le paiement M2M est un domaine prêt à se développer. Le rapport indique comment les stablecoins pourraient faire de l’Europe le leader mondial dans le développement de l’Internet des objets (IoT). L’association estime que ce type d’actifs pourrait aider l’Europe à rester compétitive sur le numérique, en l’absence d’une CBDC.
La société crypto Ripple et la SEC mènent une bataille juridique depuis deux ans. Nul ne connait l’issue de ce procès qui met la communauté crypto en émoi. Mais, la plupart des acteurs s’accordent à dire qu’elle sera déterminante pour l’avenir de l’industrie des cryptos. Jeudi, Brad Garlinghouse, le PDG de Ripple, a accordé une interview à Bloomberg et s’est exprimé sur le sujet. Il a alors expliqué ses inquiétudes face à la possibilité que la SEC gagne ce procès.
Mi-février, le NYDFS a ordonné la suspension de l’émission de BUSD signant l’interruption du partenariat entre Paxos et Binance. Pour Binance, cette décision est assez compromettante pour ses activités. Car le stablecoin BUSD est l’un des projets majeurs sur lesquels table la firme crypto. D’aucuns se demandent si la compagnie pourrait survivre longtemps à la disparition du stablecoin.
Tether, la société derrière le plus grand stablecoin du monde, a accédé à des comptes bancaires par le biais de documents falsifiés et d'intermédiaires.
Il y a quelque temps, la Securities and Exchange Commission des États-Unis a défini des directives comptables sur les cryptos. Ces règles, qui visent à clarifier le traitement comptable des actifs numériques, sont entrées en vigueur en avril 2022. Aussi, elles constituent le "Staff Accounting Bulletin (SAB) 121". Mais, selon la sénatrice Cynthia Lummis et le représentant Patrick McHenry, ces directives constituent un affront pour la nouvelle industrie. Les deux législateurs l’ont suggéré dans une lettre adressée aux responsables de différents organismes de régulation. Ces derniers comprennent le Federal Reserve System et l’Office of the Comptroller of the Currency. Il y a également la Federal Deposit Insurance Corporation et la National Credit Union Administration. Découvrez le contenu de la lettre de Cynthia Lummis et Patrick McHenry.
Binance est au plus mal. La capitalisation boursière de son stablecoin, le BUSD, est actuellement en chute libre
Face à une adoption irrésistible des cryptomonnaies, les États n’ont trouvé d’autres moyens que de se lancer dans l’émission des CBDC pour tenter de les évincer. Pas plus tard qu’hier, l’Australie a annoncé le lancement de son projet pilote CBDC. La Reserve Bank of Australia travaillera avec le secteur privé pour explorer plus d'une douzaine de cas d'utilisation.
Le projet d’émission d’une monnaie numérique de banque centrale CBDC ne fait pas l’unanimité dans le pays. Cependant, l’administration Biden attend bien mener le projet à bon port quoi qu’il en coute. Dans une audition sénatoriale, un ancien conseiller du président américain a déclaré qu'il travaillait à cette fin. Selon lui, l’objectif est d’évincer les cryptomonnaies, car celles-ci aident les adversaires de la sécurité nationale des États-Unis à contourner les sanctions.
La PRA tiendra compte des règles de Bâle III pour établir un meilleur cadre de réglementation crypto au Royaume-Uni.
Il y a quelques jours, une information produite par Forbes, rapportait que Binance aurait fait un usage suspect d’une somme de 1,8 milliard de dollars, appartenant à ses clients. Cette somme représente une garantie des stablecoins détenus par les clients de l’exchange de cryptos. Une telle attitude est contraire au bon fonctionnement des exchanges. C’est d’ailleurs, ce qui a plongé FTX dans une situation financière délétère. Au regard des risques liés à une telle opération, l’affaire fait grand bruit dans la communauté crypto. Mais Binance nie tout. Explication.
Initialement épinglé par la SEC, le stablecoin BUSD de la société Paxos, fait l’objet d’une interdiction d’émission de la part du Département des services financiers de l’Etat de New-York (NYDFS). Le BUSD compte ainsi partie des produits et des entreprises crypto concernés par la répression actuellement en cours dans l’industrie. Les régulateurs ont fait savoir que le BUSD constitue un titre non-enregistré. Si la décision fait l’objet de vives contestations, de nombreux partenaires de Paxos comptent et travaillent déjà à s’y plier. Changpeng Zhao, le PDG de Binance, a récemment déclaré que son exchange pourrait mettre fin à l’utilisation du BUSD comme crypto principale pour le trading. Coinbase quant à lui, va arrêter de prendre le stablecoin en charge.
Dans l’univers de la crypto, ce ne sont pas les nouveautés qui manquent. L’écosystème est plein de génies que chaque jour il y a des nouveaux projets qui séduisent des nouveaux acteurs, voire des États. Dans cet article, découvrez le récap crypto de la semaine où nous reviendrons sur l’essentiel de l’actualité dans l’univers crypto des sept derniers jours.
Ces dernières semaines, de nombreux acteurs de l’industrie crypto sont montés au créneau pour fustiger les actions de la SEC. Certains estiment que le gendarme de la bourse n’est tout simplement pas habilité à réglementer le secteur des cryptos dans son ensemble. D’autres ont pointé du doigt la démarche de la SEC qui manquerait à leur avis de pertinence.
La SEC a fait cesser le programme de staking de l’exchange Kraken aux États-Unis au début de ce mois. Pour le régulateur américain, il s’agit d’une « victoire pour les investisseurs » de la région. Mais, pour beaucoup d’acteurs crypto, cette décision manque de pertinence et n’avantage en rien les investisseurs. Le commissaire de la SEC, Hester Peirce, l’a d’ailleurs qualifiée d’approche paternaliste et paresseuse. Dans ce contexte, il s’en est pris aux amendes infligées à l’exchange Kraken par la SEC. Parallèlement, beaucoup se demandent ce que le régulateur reproche concrètement au staking. Timothy Massad, l’ancien président de la Commodity Futures Trading Commission, a fait des déclarations sur le sujet dernièrement.
Au cours de l’année 2022, Binance s’est retrouvée impliquer dans plusieurs scandales crypto. Pour redorer son image, elle décide alors d’adopter une toute nouvelle stratégie. On fait allusion au processus de gestion semi-automatisé qu’elle vient de mettre en place. Binance is shifting to a “semi-automated”…
En novembre dernier, le ministère des Finances d’Israël avait publié des lignes directrices pour la réglementation des cryptos. Ce mercredi, la Banque centrale du pays a publié une proposition de règles pour la régulation des stablecoins. Elle souhaite ainsi favoriser l’utilisation des tokens liés à la valeur d’autres actifs comme le dollar, tout en les supervisant. Découvrez les clauses de la nouvelle proposition de réglementation crypto d’Israël.
Mastercard est certainement l’une des entreprises financières américaines qui misent le plus sur le potentiel de la blockchain et de ses applications. Ces derniers mois, en effet, la compagnie a multiplié les projets et partenariats visant à intégrer les cryptos à ses services. Et visiblement, l’entreprise compte continuer d’aller dans cette direction.
La semaine dernière, le régulateur financier de New York a ordonné d’interrompre l’émission, sur Binance, du stablecoin Binance USD (BUSD). Un coup dur pour l’exchange crypto, qui doit s’exécuter d’ici le 21 février prochain. En attendant, Binance prospecte une autre possibilité, qui pour certains analystes, a peu de chance d’aboutir.
Changpeng Zhao, PDG de Binance prédit que les investisseurs pourraient se tourner vers des stablecoins non indexés sur le dollar américain.
Actuellement, Binance Holdings est le plus grand exchange crypto au monde en termes de volume de trading. Mais, la société de Changpeng Zhao traverse des moments difficiles avec la répression des cryptos aux États-Unis. En effet, Binance fait l’objet d’une enquête de la part de plusieurs organismes gouvernementaux américains. Dans ce contexte, des rumeurs circulent selon lesquelles l’exchange envisagerait de rompre ses partenariats aux États-Unis. Découvrez ce qu’il en est.