À partir du 1er mars, le Nigeria interdira les retraits en espèces des comptes publics. Le but : booster encore plus la CBDC au Nigeria.
À partir du 1er mars, le Nigeria interdira les retraits en espèces des comptes publics. Le but : booster encore plus la CBDC au Nigeria.
Les experts et analystes de l’industrie des cryptos sont unanimes sur ce point. Il faut une réglementation du marché assurant la protection des investisseurs. Ceci, sans freiner le développement de la nouvelle industrie. Il semble que le Nigeria soit sur le point d’adopter une telle réglementation, pour un marché crypto transparent et équitable.
La CBDC fait un tel bide que la banque centrale du Nigeria veut la populariser par la force. L'un des objectifs affichés est de ralentir l'inflation…
Pour promouvoir l’eNaira, le Nigeria limite les retraits d’espèces à 225 $ auprès des distributeurs automatiques.
L’effondrement de l’exchange FTX a créé une situation d’inconfort pour de nombreuses entreprises crypto. Si certaines comme BlockFi et Genesis pourraient disparaitre, d’autres devraient pouvoir résister à la crise. Ceci, parce qu'elles ont une moindre exposition à FTX. Mais pour elles, il faut prendre des mesures radicales, comme une restructuration budgétaire ou des coupes dans les effectifs. C’est dans cette logique que s’inscrit la société nigériane Nestcoin. C’est l’un des rares acteurs africains de la chaîne de valeur du Web3.
La technologie crypto est au cœur de tous les débats. Apparemment, il suffit de la mentionner pour captiver le public. De nombreux politiciens l’ont fait et pourquoi pas Adebayo Adewole ? Le candidat aux élections présidentielles du Nigéria n’hésite pas à employer les grands moyens pour être à la tête des sondages.
Au cours des dernières années, les autorités nigérianes ont montré leur opposition à la technologie blockchain, aux cryptos, etc. Mais cela n’a pas empêché les Nigérians de profiter des solutions offertes par cette technologie. Face à l’adoption de masse que connait le pays, les autorités semblent avoir décidé de changer d’avis.
Les Nigérians préfèrent les cryptomonnaies et le bitcoin (BTC) à leur CBDC, l'e-Naira, toujours peu utilisée un an après sa création
Le gouvernement nigérian a été, au cours des dernières années, l’un des plus opposés au développement des cryptos. En 2017, la Banque centrale du pays a demandé aux banques commerciales d’identifier et de signaler les détenteurs de cryptos. Cette mesure qui prévoyait également la fermeture des comptes en cryptos, a été renforcée par une interdiction des actifs numériques en février 2021. Cette répression a affecté de nombreuses entreprises, mais n’a pas découragé les utilisateurs. Aujourd’hui, le pays figure dans le top 10 de ceux qui possèdent le plus grand nombre d’utilisateurs de cryptos. Toutefois, on apprend que les dirigeants actuels pourraient changer de fusil d’épaule et élaborer un cadre réglementaire favorable. Décryptage.
Le Nigéria est le premier pays africain à avoir lancé une monnaie numérique de banque centrale. 10 mois après le lancement de ce projet Crypto eNaira, le bilan est plus que satisfaisant. Le Nigéria est sur la bonne voie. Il s’agit effectivement d’un exploit pour la plateforme. Le volume et la valeur des transactions sont « remarquables » comme a su bien le dire Goldwin Emefiele, le gouverneur de la banque centrale du Nigéria.
Bien qu’elle soit la première économie du continent africain, la fédération du Nigéria rencontre toujours des difficultés à assurer la satisfaction de certains besoins fondamentaux pour sa population. A ce propos, l'accès durable et équitable à l'eau potable reste un défi majeur. Plus de 86% des plus de 200 millions d’habitants n’ont pas accès à une source d'eau potable sûre. Cela contraint une bonne partie de la population à recourir à des sources d’eau de mauvaise qualité, ce qui les expose à des maladies hydriques graves. La fondation Built With Bitcoin, qui s’investit dans l’humanitaire, notamment dans les régions défavorisées, a décidé d’apporter une solution à ce problème, ne serait-ce qu’à une petite échelle.
En Afrique, le Nigeria est l’un des pays les plus en vue en ce qui concerne le marché des cryptomonnaies. Avec les projets innovants qui y sont développés et l’accompagnement des autorités, tout laisse penser que les actifs numériques ont encore de beaux jours devant eux dans le pays. Cependant, il y a un obstacle de taille qui empêche les personnes qui le souhaitent de se livrer à l’une des activités les plus importantes dans le secteur des cryptomonnaies : le mining. Il s’agit du manque d’électricité.
Selon un rapport de KuCoin, 86 % de la population nigériane ayant accès à Internet savent que les cryptomonnaies (surtout le bitcoin) constituent un moyen d’investissement. Ce pourcentage témoigne de l’intérêt du Nigeria pour les actifs numériques en général, et le bitcoin (BTC) en particulier. Dans ce contexte, certains des entrepreneurs du pays ont décidé de créer le Bitcoin Village.
Malgré l’important revers connu par le marché, l’industrie de la cryptomonnaie depuis le début du second trimestre, dans plusieurs régions du monde, l’enthousiasme pour les jetons cryptographiques est toujours élevé. C’est ce que montre CoinGecko dans une étude publiée il y a quelques jours.
La Nigerian Securities and Exchange Commission a mis en place une série de réglementations pour limiter le trading de cryptos. Ces mesures visent à protéger les citoyens et surveiller la croissance de la technologie blockchain. Malgré cette situation, de nombreux Nigérians ont continué à investir dans le bitcoin et les altcoins, surtout avec l’affaiblissement du naira.
Les cryptos se développent à travers le monde. Bien qu’instables, de plus en plus de pays cherchent la meilleure façon de se servir des cryptomonnaies. La République Centrafricaine est le premier pays d’Afrique à adopter le bitcoin comme monnaie officielle. Toutefois, le Nigéria lui, est le premier pays africain à réglementer l’espace crypto dans son pays.
Les cryptomonnaies ont trouvé un soutien majeur en la personne d'un candidat à la présidence nigériane, qui exprime sa confiance dans leur potentiel et rejette l'idée qu'elles pourraient déstabiliser une économie.
Le Nigéria a toujours eu un rapport particulier avec les cryptomonnaies : le pays est féru d’actifs numériques. Très vite, celui-ci a été vu comme un leader de la cryptomonnaie en Afrique. Mieux encore, la plateforme Binance classe l’État nigérian dans le Top 3 mondial des pays qui adoptent cette technologie. Et…
La Banque centrale du Nigeria (CBN) a imposé des amendes à quatre banques d’un montant de 800 millions de nairas (1,9 million de dollars) pour avoir supposément donné lieu à des transactions en cryptomonnaies en 2021. Quatre fortes amendes pour des erreurs Standard Bank Group Ltd a été condamné à une amende…