D'après les projections économiques et l'analyse d'experts internationaux, aucune économie européenne ne figurera parmi les dix premières puissances mondiales à l'horizon 2050.
D'après les projections économiques et l'analyse d'experts internationaux, aucune économie européenne ne figurera parmi les dix premières puissances mondiales à l'horizon 2050.
Depuis deux ans, le marché immobilier français traverse une crise profonde, alimentée par la flambée des prix et la difficulté d’accès au crédit. Face à cette situation critique, François Bayrou, Premier ministre, a présenté un ensemble de mesures qui visent à revitaliser ce secteur capital pour l’économie nationale. Axées sur des incitations fiscales, un soutien renforcé à la construction et des ajustements réglementaires, ces propositions cherchent à répondre aux défis actuels en vue de tenir compte des enjeux sociaux et environnementaux. Si ces initiatives déclenchent l’espoir d’un rebond, elles provoquent également de nombreuses interrogations quant à leur efficacité et leur mise en œuvre.
La notion de richesse est complexe à cerner, car elle varie selon les contextes sociaux, économiques et culturels. Pourtant, elle provoque un intérêt constant dans les débats publics. À partir de quel montant peut-on être qualifié de riche ? Une récente étude, fondée sur des données de la Banque de France et les critères de l'Observatoire des inégalités, apporte un éclairage précis. Elle fixe ce seuil à 555 000 euros de patrimoine net, bien loin des images de luxe extrême souvent associées à la richesse. En effet, ce chiffre, qui concerne environ 20 % des ménages français, pose des questions essentielles sur la répartition des patrimoines et les inégalités sociales. Comment cette définition influe-t-elle sur notre perception de la richesse ? Et quelles en sont les implications pour les politiques publiques et la justice sociale ?
David Lisnard, Maire de Cannes, a annoncé une initiative ambitieuse visant à inciter et former les commerçants cannois à l’intégration des cryptos pour les paiements. Cette démarche s'inscrit dans le cadre de la stratégie Web3 de la ville, visant à moderniser et dynamiser l'économie locale. Cependant, cette initiative ne semble pas plaire à tout le monde et reçoit de vives critiques.
Le marché locatif français traverse une crise d’une gravité exceptionnelle, ce qui menace l’accès au logement pour de nombreux ménages. Malgré un léger redressement du secteur immobilier, la location reste sous forte tension, avec une offre en chute libre et des prix qui continuent de grimper. Selon la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim), des problèmes structurels et des choix réglementaires mal ajustés aggravent cette situation. Entre l’essor des plateformes de location courte durée et les nouvelles contraintes liées à la rénovation énergétique, les défis s’accumulent, ce qui révèle l’urgence d’agir. Cette crise, au-delà des chiffres, engage des enjeux sociaux et économiques majeurs pour les locataires comme pour les investisseurs.
Sous les cieux assombris du budget, le Medef propose une réforme tranchante : retirer aux retraités leur précieux abattement fiscal. Une idée où l’économie dialogue avec l’injustice.
La dette française suscite aujourd’hui de vives inquiétudes. La flambée du taux à dix ans, qui a récemment frôlé les 3,4 %, illustre les défis colossaux auxquels fait face le gouvernement. D’un côté, le ministre de l’Économie, Éric Lombard, doit composer avec une charge d’intérêt galopante. De l’autre, la prime de risque, frôlant les 90 points de base, vient rappeler que l’écart se creuse peu à peu avec l’Allemagne et se rapproche dangereusement de l’Italie.
Le marché du crédit immobilier en France connaît un véritable virage. Après une période marquée par des taux d’intérêt élevés, qui freinait l’accès à la propriété, la tendance s’inverse. François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, a annoncé que les taux des crédits immobiliers sont passés sous la barre des 3,4 % en novembre 2024, contre 4 % en janvier. Une telle baisse s’explique par un ralentissement de l’inflation, dont le niveau devrait atteindre 1,5 % en 2025, après avoir pesé sur l’économie ces dernières années. Cette évolution constitue un soulagement pour les emprunteurs, mais ses implications dépassent le simple cadre de l’immobilier. Un assouplissement du coût du crédit favorise généralement une reprise économique, et redonne du pouvoir d’achat aux ménages et les encourage à l’investissement. Cette dynamique pourrait aussi se répercuter sur d’autres classes d’actifs, notamment les cryptos. Une économie plus stable et un accès plus fluide au financement incitent certains investisseurs à revoir leurs stratégies. Avec cette baisse des taux et l’anticipation d’un possible assouplissement monétaire par la Banque centrale européenne (BCE), le marché immobilier pourrait retrouver une dynamique plus favorable.
Lorsqu'un pays importe plus qu'il n'exporte, son économie s'affaiblit et sa dépendance aux marchés extérieurs s'accentue. En novembre 2024, le déficit commercial de la France s'est établi à 7,3 milliards d’euros, ce qui correspond à une amélioration de 0,3 milliard d’euros par rapport au mois précédent. Cette légère réduction du déficit s’explique principalement par une hausse des exportations d’énergie, qui ont progressé plus rapidement que les importations. Toutefois, cette embellie ne remet pas en cause la fragilité structurelle du commerce extérieur français. Malgré cette amélioration ponctuelle, le déséquilibre entre les exportations et les importations demeure critique. L’industrie nationale peine à rivaliser avec la concurrence internationale, et la balance commerciale reste largement déficitaire. Cette situation interroge sur la compétitivité des entreprises françaises et sur leur capacité à s’imposer durablement sur les marchés étrangers. Ainsi, l’évolution du déficit dans les mois à venir dépendra en grande partie de la conjoncture énergétique et des politiques économiques mises en place pour redresser la balance commerciale.
Après deux ans de recul marqué, le marché immobilier semble atteindre un point d’inflexion. Selon Charles Marinakis, président de Century 21 France, la correction des prix touche à sa fin, ce qui ouvre la voie à une stabilisation, voire à une légère remontée au cours de cette année 2025. À Paris, le prix du mètre carré a chuté de près de 10 % en deux ans, une baisse similaire observée dans toute l’Île-de-France. Cette correction, accentuée par la hausse des taux d’intérêt, a permis aux ventes de redémarrer progressivement. Toutefois, l’évolution du marché dépendra de plusieurs facteurs, notamment la poursuite de la baisse des taux de crédit et la capacité des vendeurs à ajuster leurs prix aux nouvelles attentes des acheteurs.
L’État français s’apprête à affronter une année sous haute tension sur les marchés financiers. Avec 300 milliards d’euros à emprunter en 2025, un niveau d’endettement inédit, Bercy doit manœuvrer dans un environnement particulièrement instable. L’Agence France Trésor (AFT), chargée des émissions de dette, se retrouve face à un double défi : garantir le financement du pays sans déstabiliser les marchés, et de rassurer des investisseurs de plus en plus prudents. En effet, l’incertitude politique complique encore davantage la donne. Depuis la chute du gouvernement Barnier, la France fonctionne sans budget voté, ce qui renforce les doutes sur la trajectoire budgétaire du pays. Une loi spéciale adoptée en urgence permet certes de maintenir les emprunts, mais cette solution temporaire ne suffit pas à dissiper les inquiétudes. Sur les marchés, les signes de fébrilité se multiplient. L’écart de taux entre la France et l’Allemagne, indicateur clé de la confiance des investisseurs, a doublé en un an pour dépasser 80 points de base. Ce signal traduit une perception plus risquée de la dette française et pourrait renchérir le coût du financement. Dans ce climat d’incertitude, Bercy doit trouver le bon équilibre. La stratégie de l’AFT, fondée sur la prévisibilité, la régularité et la flexibilité, suffira-t-elle à éviter une hausse excessive des taux d’intérêt ? À quelques jours des premières adjudications, la pression monte sur les responsables financiers, tandis que les investisseurs attendent des garanties sur la stabilité budgétaire du pays.
Depuis le 1er janvier 2025, le secteur de l'immobilier français entre dans une nouvelle ère. Les changements vont au-delà d’une simple révision des règles précédentes. Ils traduisent une volonté politique de renforcer les exigences écologiques et d’adapter le cadre fiscal à un contexte économique incertain. L’interdiction de louer des logements classés énergétiquement G, par exemple, incarne cette priorité donnée à la transition énergétique. Parallèlement, des bouleversements fiscaux majeurs, comme la fin du dispositif Pinel ou le report du Prêt à Taux Zéro, redéfinissent les incitations pour les investisseurs et les ménages. Enfin, la reconduction de la « loi anti-Airbnb » et la stabilité des frais de notaire complètent ce tableau de réformes, où chaque mesure façonne l’équilibre délicat entre les attentes des propriétaires, les besoins des locataires et les impératifs environnementaux. Ces ajustements, loin d’être anecdotiques, annoncent une transformation en profondeur du marché immobilier.
L’année 2024 marque un changement majeur pour le marché immobilier français. En effet, les dynamiques qui ont structuré ce secteur pendant des décennies s’effacent progressivement, ce qui laisse place à des mutations profondes. Le recul massif des transactions, le redémarrage timide du pouvoir d’achat immobilier et l’importance croissante des critères énergétiques redessinent les priorités des acheteurs et des vendeurs. Ces transformations vont au-delà des chiffres : elles traduisent les impacts cumulatifs de la crise amorcée en 2022 et des incertitudes économiques. À travers son Bilan immobilier 2024, les Notaires de France éclairent sur ces évolutions contrastées. Leur analyse va au-delà de la simple observation. Elle explore des perspectives à court terme, et ouvre des pistes pour une éventuelle relance en 2025. Ces projections éclairent les enjeux immédiats, mais aussi les adaptations nécessaires pour faire face à un marché en pleine transformation.
Sur l'échiquier des cryptos, l’IA est le roi des escrocs, ruinant les Français dans une partie où seuls les fraudeurs gagnent.
Dans un contexte économique mondial marqué par des bouleversements successifs, peu de secteurs parviennent à maintenir une stabilité durable. Longtemps perçu comme une forteresse insubmersible, le luxe, symbole par excellence de prospérité et d’exclusivité, a lui aussi vacillé en 2024. En effet, les fortunes de figures emblématiques telles que Bernard Arnault, Françoise Bettencourt Meyers et François Pinault ont subi des pertes colossales, à hauteur de plus de 70 milliards de dollars cumulés. Un tel déclin trouve son origine dans un ensemble de facteurs étroitement liés : une économie chinoise en plein ralentissement, des tensions politiques nationales et une volatilité accrue des marchés boursiers. Ces éléments combinés ont ébranlé les piliers du secteur, ce qui révèle une fragilité inattendue.
Le marché immobilier est au centre des préoccupations en 2025, et attire autant l’attention des investisseurs que celle des primo-accédants et des économistes. Cette évolution des taux de crédit immobilier, véritable indicateur de la santé économique et financière, joue un rôle décisif dans cette dynamique. Entre 2023 et 2024, les taux ont connu une baisse significative. Ainsi, ils passent de 4,5 % à 3,23 %, une évolution qui illustre à la fois les effets des politiques monétaires flexibles de la Banque centrale européenne et la stratégie des banques pour stimuler l’accès à la propriété. Ce recul n’est pas qu’une simple statistique. Il a déjà permis d’accroître la capacité d’emprunt de milliers de ménages, ce qui crée une opportunité sans précédent pour relancer un marché encore fragile. Dans un contexte marqué par une concurrence accrue entre les établissements financiers, cette tendance pourrait s’intensifier en 2025, ce qui laisserait entrevoir une nouvelle phase de croissance pour l’immobilier.
Une excellente nouvelle attend les détenteurs d’un Livret d'Épargne Populaire (LEP). À partir du 31 décembre 2024, plus de 2,5 millions de Français bénéficieront du versement annuel des intérêts. Découvrez les détails et l'impact de cette mesure sur leur pouvoir d'achat.
Alors que la plupart des marchés obligataires européens affichent une stabilité relative, la situation en France déclenche de vives inquiétudes. Les rendements des obligations souveraines à 10 ans ont atteint 3,05 %, un niveau exceptionnellement élevé pour une économie majeure de la zone euro. Cette dynamique reflète une combinaison de tensions économiques et de dysfonctionnements politiques, ce qui renforce les doutes sur la gestion budgétaire du pays. Avec une dette publique qui dépasse 112 % du PIB et un déficit qui stagne au-delà des 6 %, la France se distingue comme un cas qui préoccupe au sein de l'Union européenne. Ces évolutions signalent une perte de confiance des investisseurs, mais elles éclairent également sur l'urgence de réformes structurelles pour éviter une dégradation encore plus marquée de sa position sur les marchés financiers.
Le marché immobilier français traverse une période de turbulences, malgré des signes d'accalmie après deux années de dépression marquées. En effet, les chiffres récemment publiés par les Notaires de France révèlent un double constat : les prix de l’immobilier ont baissé, mais cette diminution n’a pas suffi à relancer les ventes. Ainsi, en 2024, le nombre de transactions a connu une chute spectaculaire, ce qui illustre un blocage profond dans le secteur. Cette situation, à la fois paradoxale et alarmiste, interpelle sur les facteurs qui freinent le redémarrage du marché et sur les dynamiques économiques et politiques qui en amplifient la complexité.
Dans un contexte politique tendu suite à la chute du gouvernement Barnier, le Parlement a définitivement adopté ce mercredi 18 décembre la "loi spéciale" budgétaire, permettant d'assurer la continuité des services essentiels de l'État dès janvier 2025. Cette mesure d'urgence, validée à l'unanimité par le Sénat, intervient deux semaines après la motion de censure qui a précipité la démission du gouvernement.
Bybit, la plateforme d'échange crypto, annonce la cessation de ses services de retrait et de garde pour les utilisateurs français à partir du 8 janvier 2025. Cette décision intervient alors que les pressions réglementaires s'intensifient dans le pays.
La République française connaît un nouveau soubresaut institutionnel avec la nomination forcée de François Bayrou à Matignon.
L’année 2023 a marqué une rupture significative dans l’évolution du patrimoine des ménages français. Après huit années consécutives de croissance, celui-ci a connu un recul pour s’établir à 14 567 milliards d’euros, soit une baisse de 0,9 % par rapport à 2022. Ce repli, confirmé par une étude de l’Insee et de la Banque de France, éclaire sur des mutations profondes de l’économie française. Principalement imputable à la chute des prix de l’immobilier, ce phénomène traduit l’impact des décisions monétaires récentes, notamment la hausse des taux directeurs de la Banque centrale européenne, qui a renchéri le coût des crédits et freiné la demande. L’immobilier, autrefois moteur essentiel de la richesse des ménages, s’est trouvé au centre de cette crise. De plus, les prix, en baisse de 4,7 %, ont pesé lourdement sur le patrimoine national, bien que l’augmentation de 8,3 % des actifs financiers ait atténué partiellement les pertes.
La chute du gouvernement Michel Barnier marque un tournant politique et économique en France. Alors que l’adoption du budget 2025 reste en suspens, l’incertitude menace de peser lourdement sur les ménages, les entreprises et la confiance des marchés.
Alors que les défis économiques et climatiques redéfinissent les priorités politiques, le Sénat français imprime sa marque sur le budget de l’État pour 2025. Entre des mesures pour relancer un marché immobilier atone et les ajustements fiscaux en faveur de l’environnement, ces décisions cristallisent des tensions politiques et économiques.
En dépit des incertitudes qui pèsent sur le contexte mondial, l’économie française surprend par sa capacité à maintenir un équilibre précaire. Alors que la croissance nulle prévue pour la fin de l’année aurait pu annoncer des jours sombres, plusieurs indicateurs suggèrent une résistance inattendue. Pourtant, ce tableau n’est ni noir ni rose, selon les mots du gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau.
L’Union européenne s’apprête à signer un accord historique avec le Mercosur, laissant la France sur le quai. Malgré les protestations de Paris, la machine européenne semble lancée à toute vitesse. Mais que se passe-t-il réellement derrière les portes closes de Bruxelles ? Quand l’Europe fait fi des protestations françaises La…
La Banque de France, en guerrière d'antan, exige l'ordre sur le chaos des cryptos, réclamant l'Esma en renfort.
Les propriétaires immobiliers en France voient leur horizon administratif s'assombrir avec la mise à jour de la déclaration des biens immobiliers. Alors que cette démarche, devenue obligatoire en 2023, avait déjà semé la confusion, un amendement vient d’être voté, ce qui promet de rendre la procédure encore plus complexe. Cette actualité prend une importance accrue alors que des centaines de milliers de foyers ont nouvellement fait face à des erreurs administratives, avec un ébranlement de leur confiance dans le dispositif. Ainsi, cette nouvelle exigence interpelle davantage sur la gestion des informations personnelles et la simplification administrative dans le domaine fiscal.
L'Autorité nationale des jeux (ANJ) prévoit de bloquer l'accès à la plateforme de paris cryptographiques Polymarket en France. Cette décision intervient après des paris records lors de l'élection présidentielle américaine, notamment un gain spectaculaire de 47 millions de dollars réalisé par un trader français sur la victoire de Donald Trump.