Ripple vs SEC: Jason Calacanis recadré, pour ses propos déplacés sur l’affaire

Récemment, Ripple a divulgué la somme faramineuse que les poursuites de la SEC lui ont coûtée depuis deux ans. Ces révélations ont suscité des réactions dans le rang des investisseurs. Certains parmi eux accusent Ripple d’être la seule responsable de cette situation.

L’investisseur Jason Calacanis dézingué pour ses propos déplacés sur Ripple

Les poursuites de la SEC contre Ripple ont coûté 200 millions $ à cette dernière. Cette information est le signe que se battre pour une cause jugée juste a un prix. Mais certains estiment que l’entreprise aurait dû faire profil bas pour s’éviter des ennuis.

C’est en substance le contenu des déclarations de Jason Calacanis, un investisseur en capital risque. Ce dernier s’est en effet exprimé sur le sujet, dans la foulée des divulgations sur le coût du procès.

Garlinghouse Slams Claim Ripple Could Have Avoided Costly Tussle With SEC By Registering XRP As A Security https://t.co/tKggOKDA5E

— 🇳🇱 MackAttackXRP® 🇳🇱 59K-XRP-Followers (@MackAttackXRP) May 11, 2023

Pour lui, si Ripple en est arrivée à débourser autant de fonds pour se défendre en justice, elle doit l’assumer. Elle aurait pu, estime-t-il, « accepter les règles de la SEC », en faisant enregistrer le XRP comme un titre. Un choix qui, selon lui, aurait mis un terme aux débats.

Ces propos accusateurs n’ont pas manqué de faire réagir Brad Garlinghouse, le PDG de Ripple. Et le responsable n’a pas hésité à soulever l’impertinence d’une telle analyse qui ne tient pas compte du contexte. A fortiori des enjeux.

Car, si l’investisseur comprenait ce qui se jouait, explique le PDG, ses conclusions seraient différentes. Il saurait qu’à la base, la SEC n’a établi aucune règle de conduite pour les firmes cryptos. Et que dans ces conditions, toutes les actions du régulateur manquent de légitimité.

Un avis partagé par John E. Deaton, l’avocat de Ripple. Le juriste a souligné la nuance entre un titre et le XRP. Ce dernier est, explique-t-il, une ligne de code à l’intérieur du logiciel. Ce qui, bien évidemment, n’est pas du ressort de la SEC qui s’en revendique.

Garlinghouse a surtout soulevé le caractère retors de l’investisseur, connu pour ses déclarations « embarrassantes » et « hilarantes ». Des prises de position controversées, qui n’empêchent pas le XRP de performer, en Afrique notamment.