Crypto : Le Japon ouvre la voie sur la régulation des stablecoins
Les stablecoins, tout comme les actifs crypto, ne font pas l’unanimité auprès des gouvernements. Même si les stablecoins semblent offrir plus de sécurité, le Japon tente de répondre à une question primordiale : sont-ils aussi fiables qu’ils paraissent ? Et au cas où ce ne serait pas le cas, comment garantir plus de sécurité dans le secteur ?
Crypto, le Japon émet une loi sur les stablecoins, un défi majeur pour le pays
Avec l’explosion des actifs cryptos et de sa volatilité, les stablecoins se placent comme la solution adéquate pour lutter contre les variations du secteur. Cependant, si les gouvernements tendent à réguler l’écosystème crypto, les pièces stables continuent de gagner du terrain.
La preuve, de plus en plus de blockchains et d’entreprises se lancent dans l’émission de leur propre token. Notamment Cardano ou encore PayPal. Toutefois, le Japon a démontré en juin qu’il est possible de les réguler grâce à sa loi sur les stablecoins. Une première, puisque la plupart des grandes puissances mondiales tergiversent encore.
Même si l’Union européenne pense à émettre une régulation sur les stablecoins l’année prochaine, quelques zones d’ombres subsistent encore. Et bien que la troisième plus grande puissance mondiale ait ouvert la voie, le projet pourrait être bien plus difficile qu’il n’y paraît.
En effet, ces actifs étaient interdits dans le pays. Donc, les émetteurs doivent commencer à zéro. De plus, le problème demeure la création d’un système sécurisé et fiable qui protège les investisseurs. Et pour ce cas, le gouvernement semble avoir la solution.
Une loi qui devrait prendre du temps pour se concrétiser
Les stablecoins sont bien pratiques car ils sont adossés à une monnaie du monde réel. Toutefois, cette garantie n’est pas rassurante, puisque le pays s’inquiète du manque d’actifs. Pour éviter tout risque potentiel, seuls les services de transfert de fonds et les sociétés en fiducie pourront émettre des tokens au Japon.
Ainsi, tous les actifs négociés sur les bourses japonaises devront être détenus dans une fiducie à l’intérieur du pays. Une règle bien stricte pour les émetteurs étrangers, sauf s’ils optent pour un moyen plus pratique. Entre autres, l’externalisation de la garde et l’administration nationales de l’actif sous-jacent à la fiducie.
Actuellement, aucune bourse crypto n’a encore entamé le processus même si Circle et Binance Japan ne cachent pas leur intention de s’étendre sur ce marché. En effet, malgré la mesure de contournement, la régulation des stablecoins posent un réel défi commercial.
Les actifs sous-jacents à ces tokens ne peuvent être investis qu’à l’intérieur du Japon via des dépôts bancaires. Une exigence utile pour les investisseurs et moins pour les émetteurs, car le rendement pourrait ne pas être au rendez-vous.
La régulation des stablecoins au Japon est une première dans le secteur. Cependant, les choses risquent d’être compliquées au vu de toutes les exigences que posent cette loi. Les bourses crypto s’en sortiront-elles ? Rien n’est moins sûr.
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Le monde évolue et l'adaptation est la meilleure arme pour survivre dans cet univers ondoyant. Community manager crypto à la base, je m'intéresse à tout ce qui touche de près ou de loin à la blockchain et ses dérivés. Dans l'optique de partager mon expérience et de faire connaître un domaine qui me passionne, rien de mieux que de rédiger des articles informatifs et décontractés à la fois.
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