Régulation crypto : Ripple appelle les États-Unis à prendre exemple sur l’UE et le Royaume-Uni
La réglementation du secteur crypto a récemment franchi une étape clef avec l’adoption des normes MiCA en Europe. Pareil en Angleterre où la question connaît également des évolutions remarquables. Au pays de l’oncle Sam cependant, c’est plutôt la chasse aux sorcières qui est priorisée. L’industrie crypto souhaite voir cela changer.
Les États-Unis pourraient s’inspirer des règles cryptos de l’UE et le Royaume-Uni
La stratégie de réglementation crypto adoptée par les États-Unis est contestée. Ces dernières semaines, plusieurs acteurs de cette industrie ont d’ailleurs dénoncé cette politique jugée inadaptée.
Pour Susan Friedman, responsable de la politique publique chez Ripple, les autorités doivent changer de fusil d’épaule sur cette question. Ceci, d’autant que des exemples d’une politique de réglementation claire émergent au Royaume-Uni et en Europe.
Réagissant à l’adoption des normes MiCA sur les cryptos, la responsable a appelé les autorités à s’inspirer de l’exemple européen. Au lieu de miser sur une approche conservatrice, la démarche de régulation de l’UE a priorisé une démarche progressiste. Une dynamique similaire à celle réalisée par le Royaume-Uni. Friedman notamment s’est félicitée de voir les autorités britanniques mettre en œuvre un cadre légal transparent sur les cryptos.
Résultat : aussi bien l’UE que le Royaume-Uni, sont parvenus à renforcer l’attractivité du marché des cryptos. Ceci, sans porter atteinte à l’innovation qui caractérise cette industrie, ou pire faire fuir les firmes cryptos.
C’est pourtant ce qui risque de passer aux États-Unis, a souligné la cadre de Ripple. Cette dernière dénonce la dichotomie réglementaire qui règne dans le pays. Car, au lieu d’une clarté réglementaire sur les cryptos, les régulateurs misent eux sur l’application de la loi. Stratégie qui en définitive est contreproductive.
Il n’est pas sûr que les régulateurs américains prennent en compte l’opinion. Celles de plusieurs autres acteurs de l’industrie cryptos n’ont pas été écoutées jusqu’ici. De son côté, la Securities and Exchange Commission (SEC) semble déterminée à mener la vie dure aux firmes cryptos.
Ceci, conformément à un plan annoncé en début d’année. Et malgré de plus en plus de contestation au sein des politiques. Récemment, le représentant Tom Emmer a dézingué la SEC et son patron, Gary Gensler. Lors d’une audition au Congrès, il a été reproché à ce dernier de manquer de flexibilité dans son approche réglementaire.
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Diplômé de Sciences Po Toulouse et titulaire d'une certification consultant blockchain délivrée par Alyra, j'ai rejoint l'aventure Cointribune en 2019. Convaincu du potentiel de la blockchain pour transformer de nombreux secteurs de l'économie, j'ai pris l'engagement de sensibiliser et d'informer le grand public sur cet écosystème en constante évolution. Mon objectif est de permettre à chacun de mieux comprendre la blockchain et de saisir les opportunités qu'elle offre. Je m'efforce chaque jour de fournir une analyse objective de l'actualité, de décrypter les tendances du marché, de relayer les dernières innovations technologiques et de mettre en perspective les enjeux économiques et sociétaux de cette révolution en marche.
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