Règlement MiCA : L'Italie se positionne 

Les règlementations crypto varient d’un pays à un autre. Les membres de l’Union européenne sont néanmoins parvenus à un consensus, donnant ainsi naissance au règlement MiCA. Il entrera bientôt en vigueur. Pour sa part, la Banque centrale d’Italie se dit prête à intégrer la blockchain tout en se conformant au règlement MiCA. En parallèle, elle étudie de nouvelles façons d’appliquer la technologie des registres distribués (DLT).

Italy’s central banker divides crypto into the beneficial and other. https://t.co/U9N8nL3fcd

— Cointelegraph (@Cointelegraph) February 6, 2023

La Banque d’Italie affectionne la DLT

L’administration italienne actuelle avance progressivement dans la réglementation des cryptoactifs. Elle se prépare également à l’entrée en vigueur du règlement MiCA. Dans ce sens justement, Ignazio Visco s’est exprimé sur la position de l’Italie lors d’un long discours devant l’association italienne des marchés financiers le 4 février.

Le gouverneur de la Banque d’Italie met l’accent sur les nombreux avantages de la DLT. « Elle apporte plus d’efficacité au système financier et rend les transactions transfrontalières moins chères », a-t-il expliqué. 

La DLT touche divers domaines. Mais la banque d’Italie souhaite se concentrer sur ceux où la DLT favorisera la stabilité financière et la protection des consommateurs. 

Ignazio Visco souhaite voir des règlementations sélectionner le marché des cryptoactifs. Le but : séparer « les instruments et services à haut risque qui détournent les ressources des activités productives et du bien-être collectif » de ceux apportant des avantages appréciables à l’économie.

Un environnement de surveillance pour anticiper le règlement MiCA

Selon les statistiques, seulement 2 % des ménages italiens investissent dans la crypto. Cette réticence s’explique essentiellement par le manque de réglementation. Pour pallier cette situation, les régulateurs italiens pensent un environnement crypto conforme aux nouvelles lois de l’Union Européenne. La Banque centrale d’Italie travaille étroitement avec les régulateurs. Le but : mettre en place des activités d’autorisation et de surveillance prévues dans le règlement MiCA.

Le taux d’adoption crypto relativement faible n’empêche pas l’Italie d’adapter son économie à l’entrée en vigueur du règlement MiCA. Ce pays est prêt à se conformer aux nouvelles lois crypto de l’Union européenne sans pour autant négliger ses propres exigences face aux fournisseurs de services crypto.