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R. Kennedy veut autant de bitcoins qu'il y a d'or à Fort Knox

ven 26 Juil 2024 ▪ 5 min de lecture ▪ par Nicolas T.
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Le bitcoin bénéficierait de l’élection de Donald Trump, mais encore plus de celle de son rival Robert Kennedy, le premier à embrasser le bitcoin.

bitcoin

Kennedy veut autant d’or que de bitcoin

Contrairement à Donald Trump qui a retourné sa veste il y a quelques semaines, Robert Kennedy est un bitcoiner de la première heure. Le candidat à la présidence a réitéré son ambition d’embrasser le bitcoin en cas d’élection.

« Le bitcoin permet de restaurer la liberté individuelle et l’intégrité de l’État. Il permet à la classe moyenne de se protéger de l’inflation qui est une forme de spoliation au profit du gouvernement », a-t-il déclaré.

Et alors qu’il se murmure que Donald Trump annoncera ce samedi la création d’une « réserve stratégique de bitcoins », R. Kennedy a fait de la surenchère.

« Je voudrais que le gouvernement fédéral achète des bitcoins et que nous ayons autant d’or que de bitcoin d’ici la fin de mon mandat », a-t-il lancé.

C’est une sacrée promesse vu que le gouvernement US n’a que 210 000 bitcoins en sa possession, soit environ 14 milliards de dollars. A contrario, les réserves d’or américaines représentent 640 milliards de dollars. C’est une somme représentant la moitié des bitcoins au cours actuel…

Pourquoi R. Kennedy plébiscite le bitcoin ? Parce qu’il est une monnaie « honnête du fait que personne ne la contrôle. Si nous voulons sauver notre démocratie, nous avons besoin de décentraliser les choses ».

Pour lui, le bitcoin est « l’incarnation » de cette vision faisant la part belle à « la souveraineté et la liberté individuelles ».

Vaneck aussi s’attend à ce que les nations se mettent à accumuler des bitcoins les unes après les autres, n’en déplaise à l’Allemagne ou l’Angleterre.

3 millions $ d’ici 2050 ?

C’est ce qu’anticipe le directeur des recherches de Vaneck, une firme à l’origine d’un des ETF américains adossés au bitcoin. Matthew Sigel a fait des déclarations aussi fracassantes que celles de R. Kennedy au micro de CNBC :

« Lorsque nous observons le monde actuel, nous constatons d’énormes déséquilibres économiques, une méfiance croissante à l’égard des institutions existantes ainsi qu’une tendance à la démondialisation », a-t-il lancé.

Il s’agit là d’une référence à peine voilée à l’institution nommée « dollar ». En effet, Matthew Sigel avance plus loin que « ces distorsions découlent d’une même raison sous-jacente, à savoir une horrible allocation des capitaux depuis la crise des subprimes. Les gouvernements du G7 ont abusé de la planche à billets pour financer des chimères comme le « net zero carbone », la guerre et la surveillance de masse ».

« Si bien que les gouvernements du G7 dépensent désormais 30 % de leurs recettes fiscales pour les seuls intérêts de la dette. Nos partenaires commerciaux sont de plus en plus nombreux à dire stop. Ils ont également fait ce calcul et rechignent à placer leurs réserves dans la dette américaine. Nous pensons que le bitcoin, en tant que premier actif numérique global, décentralisé, immuable, résistant à la censure et dotée d’une masse monétaire fixe, constitue la couverture ultime contre cette insouciance fiscale croissante. »

Le représentant de Vaneck anticipe un bitcoin à 325 000 dollars d’ici cinq ans. Cela correspond à un rythme d’appréciation annuel de 32 %. Et seulement de 16 % par an pour son objectif de 3 millions de dollars d’ici à 2050.

« Nous prévoyons que 10 % du commerce international se fera en bitcoins d’ici à 2050. Nous anticipons en outre que les banques centrales détiendront 2 % de leurs réserves en bitcoins, contre 22 % en or aujourd’hui », s’est-il justifié.

Ne manquez pas notre article : La Russie plaide à New York pour la fin du monopole du dollar.

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Nicolas T.

Reporting on Bitcoin, "the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy".

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Les propos et opinions exprimés dans cet article n'engagent que leur auteur, et ne doivent pas être considérés comme des conseils en investissement. Effectuez vos propres recherches avant toute décision d'investissement.