Qu’est-ce qu’un block ?

Un block, ou bloc en français, est une partie de la blockchain (chaîne de bloc) qui est émis à intervalles réguliers afin d’enregistrer les transactions qui ont été effectuées via une cryptomonnaie donnée.

En d’autres termes, il s’agit de l’élément principal qui permet de garantir l’intégrité des opérations qui ont été effectuées sur des actifs numériques (du moins ceux fonctionnant avec une blockchain) et l’immuabilité de ces dernières.

Combien de blocks peut contenir une blockchain ?

Le nombre de blocks qu’une blockchain peut contenir est en principe illimité. En effet, tant que la devise numérique considérée est active, elle doit nécessairement continuer à produire de nouveaux blocs afin de permettre à ses utilisateurs d’effectuer des transactions sur son réseau.

De ce fait, plus une cryptomonnaie est ancienne, plus la taille de sa blockchain devient importante car toutes les précédentes transactions y sont gravées dessus de façon définitive dans la plupart des cas.

A quoi sert la numérotation des blocs ?

Les blocs sont généralement numérotés car cela permet de faciliter plusieurs choses. Tout d’abord, on peut se référer au numéro d’un bloc pour indiquer que telle transaction a été effectuée à ce moment précis. Cela permet ainsi de retrouver plus facilement les opérations effectuées.

Ensuite, il est possible qu’un événement spécial se produise à un bloc donné. Par exemple, le code source du Bitcoin indique qu’un halving se déroule tous les 210.000 blocs, réduisant ainsi de façon mécanique les récompenses attribuées aux mineurs.

Pour certaines cryptomonnaies, comme l’Ethereum, on peut aussi décider qu’une mise à jour doit se dérouler une fois qu’on atteint un numéro de bloc bien précis. Dans ce cas de figure, rien n’est décidé à l’avance dans le code de base, mais est implémenté par les programmeurs en fonction des désirs de la communauté. Dans le cas de certains actifs numériques, le numéro du bloc où la mise à jour doit s’effectuer se décide par un vote.

Peut-on supprimer un bloc inscrit dans la blockchain ?

Le concept de la blockchain est l’immuabilité des transactions, c’est-à-dire qu’il n’est pas possible de revenir en arrière lorsque quelque chose a été approuvé par les mineurs. Généralement, lorsqu’un block est approuvé, il n’est plus possible de le retirer de la blockchain.

Cependant, il se peut que la blockchain se divise temporairement entre plusieurs chaînes de blocs différentes, jusqu’au moment où l’une d’entre elle est considérée comme « officielle » par les mineurs. Dans ce cas, la chaîne « non-officielle » disparaît.

Il est également arrivé que certaines transactions soient supprimées lorsqu’une tentative de piratage a réussi. On peut citer l’exemple de l’Ethereum qui a décidé de revenir quelques blocs avant le piratage de The DAO en considérant que toutes les transactions effectuées après cet évènement n’étaient plus valides, ce qui a résulté en un fork entre l’Ethereum (ETH) que l’on connaît actuellement et l’Ethereum Classic (ETC) dont les membres ont refusé de revenir en arrière car l’immuabilité des transactions devaient être la règle pour eux, même en cas de hack.

Conclusion sur le block

Le block est un élément qui permet d’enregistrer un groupement de transactions qui ont été effectuées sur un actif numérique donné. La taille de ce dernier, c’est-à-dire le nombre de transactions qu’il peut contenir, et sa durée, c’est-à-dire le temps nécessaire avant qu’un nouveau bloc soit créé, dépend de chaque cryptomonnaie.

Le bloc est l’élément de base qui permet de faire fonctionner la blockchain, qui comme son nom l’indique, consiste en une chaîne de blocks mis bout à bout. 

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