Qu’est-ce que l’Ethereum Virtual Machine (EVM) ?
L’Ethereum Virtual Machine, que l’on appelle également EVM ou machine virtuelle d’Ethereum, est la première sous-couche du réseau. C’est elle qui permet aux smart contracts de fonctionner sur la blockchain Ethereum grâce à son système « Turing Complet ».
Le fonctionnement de l’EVM est assez complexe et dans le cadre de cet article, nous allons faire quelques simplifications afin de permettre à l’ensemble de nos lecteurs de bien comprendre le concept de la machine virtuelle d’Ethereum.
Comment fonctionne la machine virtuelle Ethereum ?
L’EVM est ce qui permet aux smart contracts de s’effectuer sur la blockchain Ethereum. Pour coder ces smart contracts, les programmeurs doivent utiliser un langage spécial, le Solidity, qui est assez similaire au C++ et à Javascript.
Une fois les lignes de code programmées en Solidity, celles-ci sont compilées au sein de ce qu’on appelle un OP_CODES, qui permet à la machine virtuelle d’Ethereum de les interpréter et de les mettre en application.
Pour chaque opération réalisée sur l’EVM, il est nécessaire de payer des frais d’utilisation du réseau avec des ethers (ETH), la cryptomonnaie native du réseau Ethereum. Plus les opérations sont complexes, c’est-à-dire qui nécessitent plus de puissance de calcul, plus il est nécessaire de payer des frais de gas élevés.
Contrairement à d’autres blockchains, l’Ethereum Virtual Machine permet d’augmenter la sécurité sur le réseau en faisant une abstraction complète du système. En effet, cela permet de mieux gérer l’accès aux ressources et de limiter leurs actions au sein de cette machine virtuelle sans s’attaquer au code source du réseau Ethereum.
Quelques caractéristiques de l’EVM
Voici quelques-unes des caractéristiques de la machine virtuelle d’Ethereum :
Points forts :
· Les smart contracts sont entièrement décentralisés et peuvent s’exécuter sans l’intervention d’un tier de confiance (la blockchain s’en charge) ;
· Du fait que les applications décentralisées (Dapps) tournent sur une machine virtuelle, plusieurs d’entre elles peuvent fonctionner en même temps sans interférer avec les autres.
Points faibles :
· L’Ethereum Virtual Machine n’a pas été très souvent mise à jour. De ce fait, des cryptomonnaies plus modernes peuvent avoir un équivalent à cette machine virtuelle plus performant ;
· L’EVM a été programmée pour fonctionner sur le réseau Ethereum. De ce fait, la portabilité est limitée puisqu’on ne peut pas la transposer sur d’autres blockchains.
Conclusion sur l’Ethereum Virtual Machine
Nous avons conscience que ces informations sur l’Ethereum Virtual Machine sont assez basiques, mais il aurait été beaucoup trop complexe d’expliquer en long et en large son fonctionnement complet. Cela pourra toutefois faire l’objet d’un article plus complet dans le futur.
Nous espérons que nos explications ont été suffisamment claires et que cela vous a permis de mieux comprendre l’idée qui se cache derrière l’Ethereum Virtual Machine. Cependant, il ne faut pas craindre de ne pas maîtriser ce concept à la perfection. En effet, à moins d’être un programmeur en Solidity, il n’y a pas vraiment besoin d’être un expert de l’EVM pour investir dans le projet.
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J'ai découvert le monde des cryptomonnaies en janvier 2018. Arrivé au pire moment pour investir, je n'ai depuis lors jamais cessé de me former et partage désormais mes connaissances afin de faciliter l'adoption des cryptos.
Les propos et opinions exprimés dans cet article n'engagent que leur auteur, et ne doivent pas être considérés comme des conseils en investissement. Effectuez vos propres recherches avant toute décision d'investissement.