Qu’est-ce que le Byzantine General Problem ?
Le terme byzantine general problem, ou problème des généraux byzantins, est utilisé dans le monde des cryptomonnaies pour désigner une situation où des acteurs malveillants n’agissent pas de façon irréprochable lorsqu’ils valident une transaction en vue de l’inscrire sur la blockchain.
Cependant, grâce à ce qu’on appelle la byzantine fault tolerance (BFT), il est possible de passer outre ces acteurs malveillants et de garantir l’intégrité des transactions en faisant en sorte que ces individus ne puissent pas transmettre de fausses informations sur le réseau.
De la métaphore à l’application au domaine de l’informatique
L’origine de ce terme proviendrait, selon la légende, à un groupe de généraux byzantins qui assiégeaient une ville ennemie. La seule façon pour eux de gagner était que les généraux planifient un plan de bataille commun afin d’unir leurs forces contre l’adversaire.
Cependant, parmi ces généraux, certains étaient des traitres et travaillaient secrètement pour l’ennemi. Leur intérêt était alors de faire leur possible pour que le plan de bataille global ne fonctionne pas afin de permettre à la ville assiégée de s’en sortir.
Toutefois, à partir du moment où un certain pourcentage de ces généraux sont loyaux, il est impossible pour les traîtres de pouvoir semer le trouble et la confusion dans leurs rangs. De ce fait, même en agissant de façon contraire aux intérêts de l’armée, leur influence n’était pas suffisante pour faire perdre leurs troupes.
Si on transpose cela à l’informatique, et en particulier au domaine de la blockchain, cela signifie qu’à partir d’un certain nombre de bons acteurs parmi les individus en charge de vérifier les transactions, il n’est pas possible de manipuler faussement les données qui seront inscrites sur la blockchain.
Qu’est-ce que la byzantine fault tolerance (BFT) ?
Comme nous l’avons vu au point précédent, si seule une petite partie des vérificateurs est malhonnête, alors l’intégrité des transactions est garantie et les informations inscrites sur la blockchain seront faibles. Dans le jargon, c’est ce qu’on appelle la byzantine fault tolerance ou BFT.
Selon les cryptomonnaies considérées, la BFT peut être plus ou moins élevée en fonction de l’architecture mise en place. Par exemple, pour certaines blockchains, il suffit que deux tiers des vérificateurs soient honnêtes pour que toutes les informations qui seront validées soient intègres.
L’avantage de la byzantine fault tolerance est de permettre à des blockchains de fonctionner avec nettement moins d’énergies que d’autres systèmes où toutes les transactions doivent être approuvées par tous les membres du réseau.
Conclusion sur le byzantine general problem
Le byzantine general problem aurait pu tout à fait posséder un autre nom, mais c’est celui-ci qui a été finalement retenu. Le concept lié à ce problème est qu’il n’est pas nécessaire que tous les acteurs soient honnêtes pour qu’un système fonctionne correctement. Il n’en faut en fait qu’un certain pourcentage.
La byzantine fault tolerance est le seuil à partir duquel on peut considérer que les données qui seront transmises à la blockchain correspondent bien à la réalité. Selon les projets, il est possible que les acteurs malhonnêtes soient éjectés de la liste des vérificateurs ou subissent des pénalités financières afin de punir leur mauvais comportement.
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J'ai découvert le monde des cryptomonnaies en janvier 2018. Arrivé au pire moment pour investir, je n'ai depuis lors jamais cessé de me former et partage désormais mes connaissances afin de faciliter l'adoption des cryptos.
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