Quel sera le métaverse de Facebook mis à jour ?
Le changement de marque de Facebook en Meta va bien au-delà du désir des propriétaires de se soustraire aux poursuites. Il semble que l’empire de la publicité en ligne ait décidé de créer une nouvelle réalité virtuelle dans laquelle le monde va plonger. Ce que cet univers deviendra peut être deviné à partir des faits antérieurs au changement de nom. Mark Zuckerberg insiste sur le fait que son objectif est noble et altruiste : rendre la réalité numérique accessible, populaire et confortable. Et maintenant, Meta a un plan clair pour donner vie à cette idée. Plusieurs mesures ont été prises pour rendre le méta-univers possible.
Acquisition d’Oculus Rift
Facebook a acquis la société VR en 2014 pour 2,3 milliards de dollars. Avec 85 milliards de dollars de revenus publicitaires annuels, ce n’est pas une affaire coûteuse pour un réseau social.
Oculus s’est spécialisé dans la fabrication de casques pour les joueurs, mais Zuckerberg a déclaré lors d’une conférence de presse après la signature du contrat que ses plans allaient beaucoup plus loin. À l’avenir, il prévoit d’utiliser les produits Oculus pour créer une « nouvelle plateforme d’interaction sociale ». Cela donnera un sentiment de présence dans la réalité virtuelle et de nouvelles opportunités de divertissement, d’apprentissage, de communication avec d’autres personnes à distance.
Ray-Ban Stories : Facebook sur le visage
Début septembre 2021, Facebook a présenté au monde un nouveau produit, les lunettes intelligentes Ray-Ban, qui permettent de prendre des photos, des vidéos, de recevoir des appels et de communiquer avec des amis au format vidéo. Ils ont intégré des caméras de 5 mégapixels, des écouteurs, un microphone et un voyant de capture d’image intégré. Cet appareil miracle comprend les commandes vocales et supprime les bruits de fond lors de la réception d’un appel.
Les lunettes sont compatibles avec l’application Facebook View, vous pouvez donc diffuser en direct à vos abonnés, ainsi qu’importer facilement tout le contenu sur n’importe quel appareil iOS ou Android sur Instagram, WhatsApp, Messenger, Twitter, TikTok, Snapchat et Viber.
Il s’agit de la deuxième étape vers la construction de l’infrastructure de la métamatrice Zuckerberg.
La nouvelle réalité sera-t-elle augmentée ou transformée ?
Nous sommes sûrs que l’histoire du nouveau projet de Mark Zuckerberg concerne la collecte massive de données, et non l’effet de la présence et des jeux passionnants, comme annoncé sur la page Tech @ Facebook.
Les appareils que Facebook-Meta met sur le marché collectent non seulement des informations sur l’utilisateur, mais scannent également en permanence le monde extérieur. Ils utilisent des caméras orientées vers l’extérieur pour suivre et cartographier leur environnement. Et c’est la principale question éthique du méta-univers de Zuckerberg.
Avant la sortie de la dernière version de l’appareil VR, les dirigeants de l’entreprise ont fait valoir qu’ils ne stockaient pas les données de géolocalisation et les images 3D des caméras des utilisateurs sur leurs serveurs. Mais maintenant, les orateurs de Facebook ignorent les questions directes sur ce sujet ou évitent d’y répondre.
Quelles données les serveurs Meta peuvent-ils stocker ?
Nous pouvons supposer que les utilisateurs qui sont devenus une partie de la métamatrice de Zuckerberg, sans le savoir, seront transférés vers la base de données : empreintes digitales et rétines, données de géolocalisation, numéros de téléphone et de carte bancaire, et les contacts d’amis.
De plus, vous fusionnerez des algorithmes de réseau de neurones dans le réseau : vos goûts, intérêts et préférences. Le système se souviendra de vos gestes, expressions faciales et mouvements oculaires. Toute personne peut être identifiée par de telles marques partout dans le monde. Une moustache collée, une perruque et des lunettes ne vous aideront pas.
Vendre des informations personnelles pour cibler des publicités est frustrant, mais pas fatal
Désormais, il vaut la peine de craindre que le contrôle des données ne tombe sur les serveurs des services de sécurité et des agences de renseignement. Et que le « méta-univers » n’est qu’un essai d’une nouvelle technologie de collecte de données de masse.
Tout compte fait, nous venons d’exposer les 4 étapes vers la construction de l’infrastructure de la métamatrice Zuckerberg. Cependant, il n’est pas étonnant que les régulateurs américains exercent une pression sans précédent sur le réseau social. Mais qu’il s’agisse ou non d’une tactique de distraction, même si le projet, comme nous l’avons dit, est en réalité antérieur aux troubles plus récents de la plateforme, ce sont avant tout des questions de gouvernance, de confidentialité et de données personnelles qui vont se poser. Mais aussi la toxicité que l’on reproche à l’écosystème Facebook.
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