Pourquoi les gouvernements s’intéressent-ils aux CBDC ?

Depuis quelques années, les habitudes ont changé dans le domaine financier. Certaines opérations que l’ont ne réalisaient qu’une fois en passant sont devenues plus courantes que d’autres. Par exemple, le paiement sans contact est devenu un mode de paiement très apprécié et l’option favorite de nombreuses personnes. D’un autre côté, les monnaies électroniques sont devenues utiles. Pour autant, les autorités continuent de se montrer réticentes à leur utilisation. Cela dit, la plupart se concentrent surtout sur les monnaies électroniques de banque centrale (CBDC). Pourquoi ?

Les avantages des CBDC

Selon un rapport publié par la Federal Reserve Bank of San Francisco, les espèces représentaient moins d’un cinquième de tous les paiements en 2020. Cela correspond à une réduction de 7 points de pourcentage par rapport aux statistiques de 2019. Il faut dire que la transition vers les paiements numériques est devenue effective en pleine pandémie de la Covid-19.

Dans ce contexte, les CBDC sont devenues particulièrement utiles en raison de leurs nombreux avantages. Entre autres, elles éliminent le risque relatif aux tiers en mettant directement les consommateurs en contact avec les banques centrales. Pour cette raison, leur adoption serait bénéfique pour les pays, notamment les pays en développement qui veulent permettre l’émancipation de leur population.

Les CBDC parachutées pourraient contribuer à stabiliser les régions touchées par la guerre, les catastrophes naturelles et la dépression économique. Par ailleurs, avec les CBDC, les gouvernements pourraient contrebalancer l’influence des monnaies numériques privées émergentes.

La Suisse, un cas d’école dans le domaine de l’utilisation des CBDC

Les pays qui étudient les CBDC doivent relever un vaste éventail de défis, allant des problèmes techniques aux implications juridiques et réglementaires. Mais cela n’a pas empêché les gouvernements de donner la priorité aux CBDC à grande échelle. Selon un rapport, 87 pays étudient les CBDC, 14 sont en phase pilote et 9 ont effectivement lancé une monnaie numérique.

À cause des différences économiques, la conception et la mise en œuvre des CBDC varient considérablement d’un pays à l’autre. Sur ce point, la Suède fait partie des leaders dans le domaine. En effet, le gouvernement a déjà mis sur pieds des collaborations avec plusieurs entreprises dont la société de conseil Accenture pour mener des recherches pratiques sur son projet e-krona. Le gouvernement est ainsi parvenu à analyser les conséquences potentielles pour la politique publique.

Alors que la monnaie traditionnelle continue de perdre du terrain face aux solutions de paiement numériques, l’utilisation des CBDC devient une option de plus en plus envisagée par les gouvernements de plusieurs pays. Pour cause, les monnaies électroniques de banque centrale présentent de nombreux avantages.

Source : Forkast

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