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Pour le FMI, interdire les cryptos serait une mauvaise idée

sam 24 Juin 2023 ▪ 3 min de lecture ▪ par Luc Jose A.
S'informer Regulation Crypto

Partout ailleurs dans le monde, les cryptos tendent à gagner du terrain. Alors que certains pays s’adaptent à cette tendance pour essayer de les réglementer, d’autres choisissent de les interdire. Les économistes du FMI pensent que cette stratégie est foncièrement mauvaise.

Une pièce représentant le bitcoin

Interdire les cryptos n’est pas efficace à long terme

Même s’il est indéniable que les cryptos gagnent en popularité, plusieurs pays du globe leur sont encore hostiles. On le voit par exemple aux États-Unis où leur réglementation patine entre les va-et-vient des parlementaires au Congrès.

Il est vrai que malgré cette hostilité, les cryptos ne sont pas interdites en Amérique. Ce n’est pas l’option choisie par nombre de pays de la planète qui préfèrent en limiter l’accès à leur population. Ceci, en invoquant des arguments financiers et économiques.

Ainsi, en Argentine et en République dominicaine par exemple, les cryptos n’ont pas droit de cité. Ces pays craignent qu’elles déstabilisent la stabilité de leurs systèmes financiers. Ce, en favorisant l’évasion fiscale, la corruption et le blanchiment d’argent, entre autres.

Si ce choix est légitime, il semble qu’il ne soit potentiellement ni pertinent ni viable sur la durée. C’est la position que défendent certains économistes du Fonds monétaire international (FMI) dans une étude publiée jeudi 22 juin.

Selon ces experts, le fait d’interdire les cryptos « pourrait ne pas être efficace à long terme ». La posture qui le serait, consisterait, expliquent-ils, à aborder les raisons qui sous-tendent l’attrait pour ces actifs. Il s’agirait alors de s’attaquer aux « moteurs de la demande de cryptomonnaies, y compris les besoins non satisfaits des citoyens en matière de paiement numérique ».

En outre, les Etats devraient également miser sur des mesures d’amélioration de la transparence liées aux cryptos. Celle-ci implique que des efforts soient faits pour mettre en place des dispositifs statistiques sur les transactions cryptos réalisées dans les pays. 

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Luc Jose A. avatar
Luc Jose A.

Diplômé de Sciences Po Toulouse et titulaire d'une certification consultant blockchain délivrée par Alyra, j'ai rejoint l'aventure Cointribune en 2019. Convaincu du potentiel de la blockchain pour transformer de nombreux secteurs de l'économie, j'ai pris l'engagement de sensibiliser et d'informer le grand public sur cet écosystème en constante évolution. Mon objectif est de permettre à chacun de mieux comprendre la blockchain et de saisir les opportunités qu'elle offre. Je m'efforce chaque jour de fournir une analyse objective de l'actualité, de décrypter les tendances du marché, de relayer les dernières innovations technologiques et de mettre en perspective les enjeux économiques et sociétaux de cette révolution en marche.

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