Paiements transfrontaliers aisés : SAP se tourne vers l’USDC !

L’intérêt des institutions pour les actifs numériques n’a jamais cessé de croître. Si avant-hier encore, Jerome Powell a déclaré son amour pour les CBDC, les géants de la finance ont commencé à se ruer sur les ETF Bitcoin parallèlement. D’après les récentes nouvelles, la spécialiste allemande des logiciels SAP a opté pour l’USDC de Circle afin d’accélérer ses paiements transfrontaliers.

SAP intègre l’USDC dans son écosystème

L’adoption des actifs numériques dans les paiements transfrontaliers a eu le vent en poupe après les pluies de sanctions tombées sur la Russie. L’actuel bourreau de l’Ukraine doit tout faire pour les contourner.

Mis à part V. Poutine, Ripple accélère également dans le dépassement des limites transfrontalières. Un partenariat a été établi en mars dernier avec Wester Union pour le bien de l’Afrique.

The team at @SAP is now testing cross-border payments for their customers with $USDC.https://t.co/QrMHHATsUb pic.twitter.com/mTHWbJde3a

— Peter Schroeder (@peterschroederr) June 22, 2023

« L’équipe de SAP teste en ce moment les paiements transfrontaliers pour ses clients avec des USDC. »

Sinon, les presses ont fait l’écho d’une autre entreprise ayant adopté le stablecoin de Circle pour faciliter les paiements transfrontaliers par ses clients. Il s’agit de SAP, un géant allemand des logiciels.

« À partir d’aujourd’hui, vous pouvez vous faire une première idée de cette nouvelle approche des paiements transfrontaliers, car SAP lance une pré-visite du SAP Digital Currency Hub qui montre à quel point les paiements transfrontaliers avec de l’argent numérique deviendront faciles à l’avenir. Il suffit de s’inscrire au Test Drive pour découvrir dès aujourd’hui l’avenir des paiements transfrontaliers », peut-on lire sur le blog de SAP.

Des défis à relever

Pour SAP, pas question d’adopter le bitcoin ni l’ether dans ce projet. Leur volatilité constitue un obstacle majeur.

Le choix de l’USDC serait motivé par son arrimage à une monnaie fiat solide comme l’euro ou le dollar. Donc, sa stabilité. Il ne reste plus que les défis liés aux coûts, la vitesse de transaction et l’absence de transparence de tout transfert d’actifs numériques dans l’initiative de SAP.

« Aujourd’hui, les paiements transfrontaliers constituent un casse-tête pour de nombreuses petites et moyennes entreprises qui ont des partenaires commerciaux internationaux. Coûts – jusqu’à 50 dollars par transaction, lents – jusqu’à 7 jours transmettre l’argent, et non transparents – vous ne connaissez jamais l’état de la transaction », précise Sissi Ruthe de SAP.

Le Fonds monétaire international (FMI) s’est aussi manifesté sur cette histoire d’adoption de monnaies numériques pour compléter les alternatives liées aux paiements transfrontaliers. Pour le moment, cette institution se focalise sur les CBDC. Mais au fur et à mesure de la démocratisation de ces nouveaux actifs, le bitcoin s’offrira une place dans l’échiquier financier mondial.