ONU : L’urgence d’une réglementation mondiale de l’Intelligence artificielle (IA)

Beaucoup voient dans la prolifération des Intelligences artificielles un scénario à la Skynet, le programme responsable de l’extermination de la race humaine dans la saga Terminator. Une question se pose : notre avenir est-il menacé par l’IA ? On dit qu’elle pourrait être un « cygne noir ». Pour les Nations Unies, l’heure est à la régulation de l’Intelligence artificielle. Et c’est urgent !

Gouvernance de l’IA, une priorité pour Antonio Guterres

On a beau critiquer l’intelligence artificielle, mais on ne peut pas freiner son expansion. De la Chine au Brésil, en passant par le Japon, la Finlande et les États-Unis, les utilisateurs s’approprient à grande vitesse de cette technologie naissante, précise le rapport de KMPG.

United Nations Secretary-General Antonio Guterres unveiled an advisory body aimed at fostering global agreement on how to govern the rapidly developing field of artificial intelligence on Thursday. https://t.co/DksU0d2i55

— Nikkei Asia (@NikkeiAsia) October 26, 2023

« Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a dévoilé jeudi un organe consultatif visant à favoriser un accord mondial sur la manière de régir le domaine de l’intelligence artificielle, qui se développe rapidement ».

D’après Cointelegraph, Antonio Guterres entend accélérer la régulation de l’IA. Ainsi, il a convié un groupe d’experts composé de 39 universitaires, dirigeants d’entreprises et fonctionnaires issus de 33 pays, répartis sur les 6 continents, afin d’examiner les questions liées à la réglementation mondiale de l’Intelligence artificielle.

Ce collectif se composera également de représentants de gouvernements en provenance de l’Espagne, de l’Arabie saoudite, des États-Unis et de la Chine. Notons que ces deux superpuissances économiques développent actuellement des modes de gouvernance divergents de l’intelligence artificielle.

La liste non exhaustive comporte quelques noms de célébrités comme :

• Hiroaki Kitano, directeur de la technologie de Sony ;
• Mira Murati, directrice de la technologie d’OpenAI, l’entreprise derrière ChatGPT ;
• Natascha Crampton, responsable de l’IA chez Microsoft ;
• Vilas Dhar, expert américain en IA
• Pr Yi Zeng, de Chine ;
• Mohamed Faraha, avocat égyptien ;
• Etc.

« L’impact positif profond de l’IA est difficile à appréhender. […] Et sans entrer dans une foule de scénarios apocalyptiques, il est déjà clair que l’utilisation malveillante de l’IA pourrait miner la confiance dans les institutions, affaiblir la cohésion et menacer la démocratie elle-même », a précisé le secrétaire général des Nations unies.

« Nous sommes pressés » !

En raison des enjeux de l’IA évoqués ci-haut, M. Gueterres a enjoint ce nouvel organe à trouver rapidement un consensus sur les risques et les défis des technologies imitant l’intelligence humaine. Il se réunira pour la première fois ce jour, et devra présenter des avancées solides sur la manière de gouverner l’IA d’ici deux mois.

Au début du second semestre 2024, ce comité rattaché à l’Organisation des Nations Unies devra publier des recommandations finales concernant ce projet de réglementation de l’IA à l’échelle mondiale.

N’oubliez pas que l’IA s’est déjà invité dans le monde du trading de bitcoin (BTC) depuis belle lurette. En ce moment, Ethereum pense l’intégrer dans son écosystème pour accélérer le développement de la blockchain.