Oman : 65 % des détenteurs de cryptos sont des diplômés
Selon les conclusions d’une nouvelle enquête de Souq Analyst, près de 65 000 personnes à Oman possèdent des cryptomonnaies. Malgré la proportion modeste de détenteurs de crypto (environ 2 % de la population adulte du pays), les statistiques montrent que la connaissance de la crypto est assez élevée dans l’État arabe. Le niveau de sensibilisation aux cryptomonnaies augmente rapidement à Oman. L’étude montre que 98 % de la population adulte d’Oman a déjà entendu parler des cryptomonnaies. Cette statistique indique une sensibilisation croissante.
Bitcoin (BTC) : un actif qui intéresse les Omanais
Le bitcoin est la cryptomonnaie la plus populaire parmi les détenteurs de cryptomonnaies d’Oman. Plus de 55 % des personnes interrogées indiquent en être propriétaires. En raison de ses diverses applications, l’Ethereum se classe deuxième, suivi par le XRP, le Tether et d’autres cryptomonnaies alternatives.
L’étude indique qu’environ un quart des personnes interrogées ont terminé leurs études secondaires. Le rapport indique également que 90 % des détenteurs de cryptomonnaies dans le pays sont âgés de 18 à 44 ans. Un pourcentage non négligeable de détenteurs de bitcoins considèrent leurs avoirs comme une alternative sûre à l’argent traditionnel. Plus de 12 % des personnes interrogées ont déclaré posséder des actifs cryptographiques d’une valeur supérieure à 10 000 rials omanais (OMR). Plus de 35 % de ces personnes interrogées possèdent des actifs cryptographiques d’une valeur inférieure à 259 dollars.
Un investissement long terme
Les données révèlent également que 62 % des détenteurs de bitcoins ont l’intention d’effectuer des investissements à long terme. De plus, 25 % utilisent les actifs numériques pour acquérir davantage de connaissances sur les cryptomonnaies et l’éducation. Enfin, on dénombre 23 % des détenteurs qui effectuent des transactions quotidiennes. L’Autorité du marché des capitaux (CMA) d’Oman effectue actuellement des recherches sur les directives relatives aux cryptomonnaies. Cette étape démontre la position favorable du Conseil de coopération du Golfe à l’égard des cryptos et l’orientation proactive du régulateur en matière de fintech.
Plusieurs nations, dont l’Algérie, le Bangladesh, la Chine, l’Égypte, la Tunisie, le Maroc et même le Qatar, ont mis les cryptomonnaies hors la loi. En revanche, les principales économies du CCG sont pionnières dans l’adoption des monnaies virtuelles sous une forme ou une autre. Pendant ce temps, la Banque centrale d’Oman (CBO) serait en train de développer sa propre monnaie numérique de banque centrale (CBDC). Aux côtés de la CMA, la banque centrale a multiplié les initiatives de numérisation. Elle évalue l’open banking et a mis en place en 2022 un bac à sable réglementaire pour stimuler l’innovation numérique.
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À l'angélisme des intercesseurs du système monétaire actuel, j'oppose la DeFi, les actifs numériques et le metaverse. Juriste au Luxembourg, je m'intéresse aux fonds d'investissement en cryptomonnaies.
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