NFT et rugby : le Top 14 lance ces lots NFT pour tout plaquer

Après le Stade français, la Section paloise, l’Aviron bayonnais ou encore le Rugby Club Toulonnais, la Ligue nationale de rugby (LNR) décide de se lancer dans l’aventure des NFT. Une aventure qui vise à attirer une fanbase plus jeune pour le Top 14 et la Pro D2. C’est une première pour une ligue de sport collectif en France. Ce projet consistera en trois appels d’offres sur trois saisons de 2022 à 2025.

Le projet NFT du Top 14 n’est pas la première aventure NFT d’un club de rugby

Et pourtant, cette démarche inédite de la LNR n’est pas la première rencontre entre les mondes des NFT et du rugby… Si c’est bien la première ligue nationale du pays à se lancer dans les NFT, comme l’a rappelé à l’AFP Emmanuel Eschalier, directeur général de la LNR, plusieurs clubs français comme le Stade français, la Section paloise et l’Aviron bayonnais avaient signé avec le Sorare du rugby : Sponsorlive. Une première aventure dans le nouveau Panini du Web3.0. Le club des Warrington Wolves avait d’ailleurs ouvert le pas, en étant le premier club de rugby à se doter d’une collection NFT.

Un marché des NFT qui s’avère prometteur pour les clubs du Top 14

Sur trois saisons, il y aura trois lots de NFT en vente. Le premier comportera les cartes NFT des trente clubs du Top 14 et de de ProD2. On pourra y retrouver les cartes de 1466 joueurs dont 1 072 pros et 394 espoirs dont les prix pourront varier selon la rareté, le joueur, etc. Le deuxième lot comprendra des moments vidéo collectors des meilleurs moments du rugby. Depuis la saison 1998-1999 jusqu’à aujourd’hui, les amateurs de rugby pourront collectionner des vidéos d’archives du Top 14 et de la ProD2. Pour finir, le troisième lot sera un marché ouvert, permettant à tous les propriétaires ou potentiels acheteurs de s’échanger des NFT.

Le rugby s’offre un bel avenir avec les NFT

Avec un tel marché, le rugby français pourrait bien s’ouvrir la porte de nombreux amateurs à la fois du sport et des jetons non fongibles. « Concernant la dimension modèle économique et les revenus qui pourront être générés par cette nouvelle offre, il est totalement prématuré d’anticiper ou de spéculer. Il faut d’abord être pertinent dans ce qui est proposé. Ensuite, on verra les retombées, mais notre motivation première n’est pas financière, même s’il y a évidemment une dimension économique et l’ambition que cette offre génère des revenus » estime par ailleurs Emmanuel Eschalier, directeur général de la LNR. Une ambition légitime puisque ce marché pourrait bien attirer de nombreux fans du ballon ovale, comme autrefois les cartes à collectionner Panini. À un détail près, c’est que la technologie de la blockchain offre une multitude de possibilités jusqu’alors inexistantes.

On voit bien que le monde du rugby s’intéresse de plus en plus aux NFT et au Web 3.0 en général. Comme le montre d’ailleurs le récent engagement du Rugby Club Toulonnais avec Doors3.io, un cabinet de conseil indépendant en Web 3.0. Comme l’a souligné Emmanuel Eschalier, « Nous sommes dans une démarche d’innovation. Le rugby est passé professionnel assez tardivement, mais il a toujours été dans une telle démarche, que ce soit au niveau de l’arbitrage ou l’usage de technologies. C’est une nouvelle forme d’innovation dans un nouveau domaine qui va prendre de plus en plus d’importance ». Le sport en général, et particulièrement le rugby français, commencent à voir l’intérêt de la technologie de la blockchain et notamment des NFT qui se prêtent parfaitement aux attentes des fans.