La cryptomonnaie Near (NEAR) vise la neutralité carbone
Il va sans dire que le changement climatique est une crise à l’échelle mondiale. Le réchauffement planétaire impacte beaucoup notre environnement actuel, et peut même amener à la destruction de notre planète. L’espace blockchain participe également à cette pollution, notamment à cause des ressources utilisées pour le mining. Mais des solutions afin de réduire les émissions pourraient voir le jour au cours des prochaines années. D’ailleurs, la blockchain NEAR (NEAR) fait le pari de la neutralité carbone.
Les blockchains, une source de pollution considérable
Les blockchains utilisent le consensus PoW, ou preuve de travail, pour lequel il faut réaliser un certain effort de calcul pour recevoir la récompense de validation d’un bloc. Les plus grandes plateformes blockchain, comme Bitcoin ou Ethereum, fonctionnent depuis des années avec ce consensus.
Pourtant, son impact environnemental est vraiment considérable. Tout d’abord, afin de miner et de produire des blocs, il faut plusieurs équipements qui vont fonctionner pendant plusieurs heures. Il faut donc tenir compte de la consommation électrique engendrée par les machines. D’ailleurs, selon les informations données par Digiconomist, il se pourrait que la consommation en énergie du mining de bitcoin rivalise avec celle de certains pays.
Chaque année, le minage de bitcoin émet 37 millions de tonnes de CO2. En réalisant quelques calculs rapides, une transaction bitcoin émet environ 0,3 tonne de CO2. Ce qui est l’équivalent de l’émission de CO2 d’un trajet de voiture sur 1 600 km. De plus, lors d’un échange, il faut au moins passer par deux transactions. En parallèle, la blockchain Ethereum génère 12 millions de tonnes de CO2 par an. Bien que ce chiffre soit nettement inférieur à celui de la blockchain Bitcoin, les impacts environnementaux restent bien réels.
NEAR (NEAR) et le consensus de la Proof-of-Stake (PoS)
Qu’en est-il du consensus PoS en vue de réduire l’impact environnemental de l’espace blockchain ? Certains protocoles commencent à évoluer vers le consensus PoS, ou preuve d’enjeu en français. Contrairement à la preuve de travail, les validateurs ont juste besoin de déposer un montant symbolique pour valider la production de blocs et recevoir les récompenses. Il n’est donc pas question de mining ou d’effort de calcul.
Les protocoles Ethereum et NEAR se sont lancés dans les blockchains PoS. Pour Ethereum, ce sera la Beacon Chain, qui va utiliser l’architecture réseau Ethereum 2.0. Par ailleurs, le protocole NEAR est en train d’évoluer dans le consensus PoS. Elle traite actuellement 1 000 transactions par seconde, un débit qui va augmenter au fil des versions, grâce à la technologie du sharding. Au cours de cette année, la fondation NEAR a promis une alternative entièrement verte et climatiquement neutre.
Conclusion
L’impact environnemental est un problème à l’échelle mondiale. Les entreprises sont donc invitées à trouver des solutions réduisant les pollutions pouvant engendrer des dégâts sévères sur notre planète. En matière de blockchain, quelques protocoles ont déjà pris des mesures en adoptant le consensus PoS. Le projet est actuellement en cours de réalisation, mais est-ce que Near atteindra vraiment l’objectif d’être climatiquement neutre ?
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Passionné par la technologie blockchain et les cryptomonnaies, nous contribuons à vulgariser et à démocratiser ce nouveau monde. « Chancellor on brink of second bailout for banks »
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