Monero (XMR), la seule et l'unique crypto anonyme ?

Portée par une demande croissante des amateurs de grande confidentialité, le recours aux cryptos qui garantissent un niveau élevé d’anonymat s’est beaucoup densifié récemment. Cependant, tous ne sont pas capables de garantir un niveau optimal d’anonymat, à l’exception de la crypto Monero (XMR). Depuis que son protocole sécuritaire a été renforcé, certains utilisateurs de cryptos n’ont d’yeux que pour elle. L’adoption de Monero a presque doublé cette année. Elle compte déjà pour plus de 98% des transactions privées.

Monero : une confidentialité à toute épreuve ?

On reconnaît de plus en plus aux développeurs de Moreno (XMR) d’avoir réussi à construire l’un des réseaux avec la confidentialité la plus élevée de tous les grands projets de l’écosystème crypto, voire le champion du monde de ce segment. En effet, sur Monero, toutes les adresses d’envoi et de réception, les montants des transactions, etc., sont cachés par défaut, pour tout le monde. Par conséquent, la transaction est totalement privée et sécurisée, avec aucune chance pour un tiers d’y avoir accès.

À titre de comparaison, les transactions via des cryptomonnaies comme le bitcoin (BTC) sont publiques. Et dans leurs protocoles, elles ont prévu un équilibre des objectifs de confidentialité et de transparence. Ce qui peut être vu comme un semblant de confidentialité.

Alors que le caractère anonyme fait partie de l’ADN de Monero, avec les autres cryptos populaires qui revendiquent une confidentialité élevée comme Dash (DASH) et Zcash (ZEC), il est possible pour les utilisateurs de choisir l’anonymat lors des transactions.

Côté sécurité, pour garantir ce niveau de confidentialité, les développeurs du réseau Monero se sont principalement appuyés sur les technologies des adresses furtives, les signatures Ring et RingCT, ce qui en fait un mur quasi infranchissable.

D’ailleurs, les développeurs de Monero ont pour coutume de défier les utilisateurs et les tiers à sauter le verrou sécuritaire mis en place. Le niveau de sécurité du réseau est tel que seuls les utilisateurs peuvent, s’ils le souhaitent, partager leurs clés de visualisation pour rendre le compte susceptible de subir un audit.

Jusqu’à maintenant, aucune entité de régulation ni organisme similaire n’est arrivé à retracer les transactions sur le XMR.

Cette semaine, le niveau de sécurité du réseau Monero a été renforcé avec le Hard Fork. Ainsi, il faut désormais 16 signataires pour valider une transaction, contre 11 il y a encore quelques jours. Pour rappel, les signatures rendent impossible de déterminer l’origine d’une transaction. De plus, l’ancien algorithme Bulletproofs a été mis à jour en Bulletproofs+. Les Bulletproofs sont des preuves à connaissance zéro qui permettent des transactions confidentielles.

En outre, pour garantir l’anonymat du réseau, les développeurs offrent une incitation perpétuelle aux mineurs.

En termes de sécurité, de confidentialité et d’anonymat, Monero (XMR) est la seule crypto qui remplit toutes les cases recherchées par les utilisateurs qui ne veulent laisser aucune trace de leurs opérations. Une sécurité élevée qui augmente les risques de couverture d’activités illégales comme le blanchiment d’argent, les diverses fraudes, etc., ce qui inquiète les autorités.