Mark Zuckerberg aurait-t-il trompé ses utilisateurs sur la « liberté d’expression » ?

Moins d’une semaine après avoir proclamé un engagement en faveur de la liberté d’expression, Meta, la société mère de Facebook et Instagram, est accusée de censurer des liens vers des plateformes concurrentes décentralisées. Selon un rapport de 404 Media, Facebook a supprimé des liens menant à Pixelfed, un concurrent décentralisé d’Instagram, en les qualifiant de « spam ». Que se passe-t-il réellement ?

Meta supprime les liens de ses concurrents !

La suppression intervient peu après que Mark Zuckerberg, PDG de Meta, ait annoncé une nouvelle politique visant à promouvoir « plus de discours et moins d’erreurs » sur ses plateformes. Dans une déclaration du 7 janvier, il a exprimé son intention de revenir aux racines de l’entreprise en matière de liberté d’expression.

Cependant, la suppression de liens vers des plateformes comme Pixelfed et Mastodon soulève des questions sur la sincérité de cet engagement. Des utilisateurs ont rapporté que leurs publications contenant des liens vers ces sites étaient rapidement supprimées, étiquetées comme « spam ». Cette action contraste avec les récentes déclarations de l’entreprise en faveur de la liberté d’expression et soulève des interrogations sur ses véritables intentions.

Zuckerberg subit-il une pression politique de la part de Trump ?

Mark Zuckerberg semble pris dans un jeu d’équilibre délicat face à la pression politique de Donald Trump. Alors que l’ex-président élu a salué la récente politique pro-liberté d’expression de Meta comme une réponse à ses menaces passées, des critiques internes, notamment de Michael McConnell, dénoncent une capitulation face aux pressions politiques. Remettant ainsi en question l’intégrité même des engagements de Meta. 

Qu’en sera-t-il après l’investiture de Trump ? Mark Zuckerberg devra donc rapidement clarifier sa position, entre la censure et les pressions politiques. Maintiendra-t-il une ligne stricte ou cédera-t-il aux attentes républicaines ? Avec la récente censure des plateformes concurrentes, peut-on conclure que Zuckerberg a déjà fait son choix ?

Alors que les utilisateurs recherchent des plateformes offrant plus de contrôle sur leurs données et une modération plus transparente, les actions de Meta pourraient encourager davantage de personnes à explorer des alternatives décentralisées. Cependant, si les géants des réseaux sociaux continuent de restreindre l’accès à ces alternatives, l’avenir de la diversité et de la liberté d’expression en ligne pourrait être compromis.