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Marine Le Pen propose une révolution énergétique au service de la crypto !

16h30 ▪ 3 min de lecture ▪ par Evans S.
S'informer Minage

L’énergie nucléaire et les cryptomonnaies : un mariage improbable ? Marine Le Pen, figure incontournable du paysage politique français, vient de bousculer les codes en reliant ces deux univers. Lors d’une visite à l’EPR de Flamanville, elle a esquissé une vision où les surplus d’électricité nucléaire alimenteraient le minage Bitcoin.

Marine Le Pen génère un éclair en forme de crypto

Une symbiose sous tension

C’est historique. Pour la première fois, un parti politique français envisage le minage crypto comme outil de valorisation énergétique. 

Marine Le Pen dénonce une « aberration française » : des réacteurs nucléaires fonctionnant à 70 % de leur capacité, contre 90 % aux États-Unis. Selon elle, cette sous-exploitation relève d’un choix politique en faveur des énergies intermittentes, fragilisant le réseau.  

Plutôt que de réduire la production lors des surplus, elle propose de les canaliser vers des usages innovants. Le minage de cryptomonnaies figure en tête de liste. 

Une idée qui séduit par son apparente simplicité : transformer des mégawatts non utilisés en actifs numériques, générant des revenus pour EDF. « Renoncer à produire de l’électricité, c’est renoncer à créer de la richesse », assène-t-elle.  

Pourtant, cette logique soulève des questions. La corrosion sous contrainte, pointée par l’Inspection générale pour la sûreté nucléaire, impose des limites techniques. Faire tourner les réacteurs à plein régime exigerait des investissements colossaux en maintenance. Le projet mise sur un équilibre fragile entre rentabilité et sécurité — un pari risqué, mais assumé. 

Crypto, levier d’indépendance… ou mirage technologique ?  

Le discours de Marine Le Pen dépasse l’anecdote énergétique. Il s’inscrit dans une stratégie plus vaste : ancrer la crypto dans l’économie réelle. En évoquant la production d’hydrogène ou les « réserves stratégiques » pour EDF, elle dessine une crypto-économie hybridée au secteur public. Un virage surprenant pour un parti souvent perçu comme méfiant envers les innovations décentralisées.

Cette approche cherche à concilier deux mondes antagonistes. D’un côté, le nucléaire, symbole de souveraineté étatique. De l’autre, les cryptomonnaies, nées d’une philosophie libertarienne. Le Pen y voit une opportunité de « rupture » avec les politiques « déclinistes ». Mais derrière l’ambition se cachent des zones d’ombre.

Quid de l’impact environnemental ? Si le minage alimenté par le nucléaire réduit l’empreinte carbone, il ne la supprime pas. Les critiques sur la consommation énergétique de la blockchain persistent. Par ailleurs, l’idée de constituer des réserves stratégiques en cryptomonnaies pour financer EDF soulève des interrogations. La France suivra-t-elle l’exemple des États-Unis en adoptant un projet de loi et en accumulant plus d’un million de BTC ?

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Evans S.

Fasciné par le bitcoin depuis 2017, Evariste n'a cessé de se documenter sur le sujet. Si son premier intérêt s'est porté sur le trading, il essaie désormais activement d’appréhender toutes les avancées centrées sur les cryptomonnaies. En tant que rédacteur, il aspire à fournir en permanence un travail de haute qualité qui reflète l'état du secteur dans son ensemble.

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Les propos et opinions exprimés dans cet article n'engagent que leur auteur, et ne doivent pas être considérés comme des conseils en investissement. Effectuez vos propres recherches avant toute décision d'investissement.