Lula da Silva soutient la monnaie commune des BRICS

Récemment, Alexander Babakov, le vice-président de la chambre basse du Parlement russe, a relevé l’intention des BRICS, d’adopter une monnaie unique. L’ambition est claire : se défaire de l’influence américaine dans le commerce international, via sa monnaie. Apparemment, le Brésil, resté discret sur le sujet jusqu’ici, adhère au projet.

Le président Lula, favorable à l’adoption d’une monnaie unique par les BRICS

C’est désormais un secret de polichinelle : les BRICS veulent leur monnaie. Une monnaie qui leur serait propre, qui favoriserait les échanges commerciaux entre eux, en les débarrassant de l’influence du dollar.

Y parviendront-ils ? La question reste posée. Ce qui est certain, c’est que la détermination y est. Et l’idée semble d’ailleurs emporter l’adhésion des membres du groupe de pays. En effet, le Brésil s’est clairement positionné sur le sujet.

https://t.co/qNo4TiJvr9

— Watcher.Guru (@WatcherGuru) April 26, 2023

Selon les informations divulguées mercredi 26 avril, le président du Brésil, Lula da Silva, a indiqué son soutien au projet. Il y a quelques jours, le dirigeant brésilien aurait appelé les pays du BRICS à proposer une alternative au dollar. À en croire l’homme d’État, celle-ci pourrait consister, entre autres, en la création d’une banque centrale pour les BRICS.

« Pourquoi une institution comme la banque des BRICS ne peut-elle pas avoir une monnaie pour financer les relations commerciales entre le Brésil et la Chine, entre le Brésil et tous les autres pays des BRICS ? Qui a décidé que le dollar était la monnaie (commerciale) après la fin de la parité de l’or ? », avait martelé le président Lula, remettant ainsi en cause l’influence du dollar.

L’avis du dirigeant fait écho à celui que partagent nombre de pays du globe sur la question. Parmi les plus tranchés, on note l’Iran, la Chine et la Russie. Ces pays contestent de plus en plus l’hégémonie de la monnaie américaine, jugée illégitime.

On a récemment pu voir la Chine tirer les ficelles pour mettre fin à cette domination monétaire injuste. Ceci, à travers son rôle actif dans la normalisation des relations entre l’Arabie Saoudite et l’Iran. Face à cette situation, les autorités américaines crient au complot.