L’UE investigue sur les géants du numérique ! La bourse en panique !

Depuis les quelques rumeurs récentes, l’Union Européenne a lancé une série d’investigations contre les titans de la technologie cotés en bourse. Malgré leur renommée, Apple, Méta et Google sont soupçonnés d’enfreindre les  réglementations visant à assurer des marchés numériques ouverts et équitables. Découvrons ici une nouvelle ère de confrontation entre Bruxelles et la Silicon Valley.

Les révélations de la Commission Européenne

La Commission Européenne n’a pas caché ses soupçons. En effet, elle a clairement signifié son intention de s’attaquer aux pratiques potentiellement anticoncurrentielles des majors de la technologie. Dans le collimateur des enquêteurs européens figurent notamment les efforts de mise en conformité entrepris par Apple, Google et Meta. Cependant, selon les dires de Thierry Breton, commissaire européen au Numérique, ces initiatives ne sembleraient pas satisfaire pleinement les obligations découlant du nouveau règlement sur les marchés numériques (DMA).

En conséquence, les investigations récemment ouvertes visent à déterminer si les mesures adoptées par ces entreprises technologiques respectent bel et bien les exigences du DMA. Après tout, ce cadre réglementaire ambitieux a pour objectif de promouvoir un environnement numérique plus ouvert et compétitif au sein de l’Union Européenne. Ainsi, la Commission ne ménage pas ses efforts pour garantir une application stricte et impartiale de cette nouvelle législation européenne.

Apple, Google et Meta dans le viseur de l’UE

Les soupçons de la Commission Européenne se focalisent autour de plusieurs points névralgiques. D’une part, les autorités remettent en cause les conditions d’Apple pour le développement de magasins d’applications alternatifs. Par ailleurs, elles s’interrogent sur la réelle liberté de choix offerte aux utilisateurs par ces géants de la bourse. Les choix en matière de navigateurs web et d’applications par défaut sur les appareils de la marque à la pomme semblent être à revoir.

Pendant ce temps, Google doit faire face aux doutes entourant son modèle économique basé sur la publicité ciblée et l’exploitation des données personnelles. Quant à Meta, propriétaire de Facebook et Instagram, c’est son système d’abonnement payant  qui est soupçonné. Un système visant à éviter l’utilisation des données des utilisateurs qui soulève des interrogations.

En somme, retenons que les conclusions restent bien lointaines mais ça reste une alerte remarquable pour ces géants en bourse de la tech. Elle prouve ainsi que toute entité doit respecter les règles du numérique de la commission européenne. Son engagement dans cette lutte contre le non-respect n’hésite pas à se diriger vers les plus grands. L’objectif étant de protéger les données des citoyens européens et des entreprises européennes dans un environnement sain. De plus, en cas de confirmation des doutes, les trois grands encourent une amende de 20% de leur chiffre d’affaires mondial.