Crypto : L’OFAC dévoile les adresses impliquées dans la fabrication de Fentanyl en Chine
La crainte des gouvernements se concrétise, les actifs numériques servent désormais à financer des actions illégales. Dans sa lutte contre le trafic de drogue, l’OFAC décide de dévoiler les adresses crypto derrière ces agissements qui vont à l’encontre de la loi.
L’OFAC met en évidence les adresses impliquées dans le trafic de drogue
Le trafic de drogue sème la terreur dans de nombreuses villes et le combat dure depuis des années. Les activités illégales s’enchaînent alors que les actifs numériques gagnent du terrain. Mais les gouvernements n’ont pas dit leur dernier mot. Aux États Unis, les forces de l’ordre ne lésinent pas sur les moyens pour y mettre un terme.
Dans cette optique, l’Office of Foreign Assets Control (OFAC) a entrepris de dévoiler au grand public les adresses crypto impliquées dans la fabrication de fentanyl et d’autres drogues en Chine. Le 3 octobre, l’organisme de contrôle du Trésor américain a imposé des sanctions contre plusieurs personnes et entreprises impliquées dans le trafic de drogue.
Entre autres : Shen Xianbiao, copropriétaire de Jinhu Minsheng Pharmaceutical Machinery, basé en Chine, Zhang Wei, PDG de Hebei Crovell Biotech, Valerian Labs, une entreprise canadienne de fabrication de produits chimiques et bien d’autres.
Ces entités constituent un réseau de trafic de stupéfiants qui opère en Chine. A la suite d’une enquête, le Département de la justice américaine en a inculpé quelques-uns, mais l’OFAC va encore plus loin. En divulguant ces adresses, il espère mettre un terme aux transactions effectuées par ces dernières et limiter les dégâts, même si cela ne mettra pas fin au fléau.
La croissance du secteur fonctionne avec ses hauts et ses bas
Depuis la médiatisation des actifs numériques, chacun l’utilise pour arriver à ses fins. Si certains profitent du potentiel de gains du secteur crypto, d’autres s’en servent pour couvrir leurs activités illégales. Entre trafic de drogue et blanchiment d’argent, les délits s’enchaînent.
En effet, les adresses impliquées possèdent pas moins de 3,8 millions de dollars, représentant une quantité considérable de drogue. Ces sanctions marquent un grand pas dans la lutte anti-blanchiment.
Toutefois, il est important de noter que les actifs numériques sont avant tout un moyen d’investissement peer-to-peer. Alors, il serait déplacé de faire d’un cas une généralité et c’est ce que défendent les pro-crypto comme CZ, Michael Saylor et bien d’autres.
La lutte de l’OFAC contre le réseau de trafic de drogue en Chine est la preuve que la crypto n’est pas l’issue de secours en cas d’activités illégales. Bien que le secteur soit décentralisé, il faut garder à l’esprit que le secteur reflète ce qu’on en fait.
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Le monde évolue et l'adaptation est la meilleure arme pour survivre dans cet univers ondoyant. Community manager crypto à la base, je m'intéresse à tout ce qui touche de près ou de loin à la blockchain et ses dérivés. Dans l'optique de partager mon expérience et de faire connaître un domaine qui me passionne, rien de mieux que de rédiger des articles informatifs et décontractés à la fois.
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