L'ex-patron de FTX risque jusqu'à 100 ans de prison !
Alors qu’il dit tenter de « réparer les choses » depuis sa libération sous caution, SBF, l’ex-patron de l’exchange en faillite, FTX doit faire face à une nouvelle pression juridique. Les procureurs en charge de l’affaire ont chargé l’accusé de quatre nouveaux chefs d’accusation, portant la totalité de ceux-ci à douze. Des sources judiciaires indiquent que l’ex-magnat de la crypto risque désormais jusqu’à 100 ans de prison.
Les choses se compliquent pour SBF
Les procureurs en charge de l’affaire FTX travaillent d’arrache-pied pour prouver la culpabilité de SBF dans l’affaire FTX. C’est ce qu’a confirmé en fin de semaine, le procureur de Manhattan, Damian Williams. « Nous travaillons dur et nous le ferons jusqu’à ce que justice soit faite ». Une déclaration qu’il a faite dans le cadre du dépôt d’un nouvel acte d’accusation, qui comporte quatre chefs d’accusation supplémentaires contre SBF.
Le nouvel acte d’accusation déposé auprès du tribunal fédéral de New York, l’accuse de « fraude en matière de valeurs mobilières, de fraude télégraphique et de multiples chefs d’accusation de conspiration liés à la fraude télégraphique sur les clients de FTX et les prêteurs d’Alameda ; de contributions illégales à des campagnes électorales ; de blanchiment d’argent ; d’exploitation d’une entreprise de transfert de fonds non autorisée ; et de fraude bancaire ».
Entre autres, le document évoque le caractère illégal d’une grande partie des dons qu’il a faits aux politiciens à Washington. Certains seraient en violation des lois fédérales sur le financement des campagnes électorales. On lui reproche aussi d’avoir volé l’argent de ses clients pour faire des investissements spéculatifs, mais aussi pour faire des contributions caritatives et pour s’enrichir.
« SBF a tenté d’acquérir une influence sur la réglementation des cryptos à Washington, D.C., en dirigeant des dizaines de millions de dollars de contributions illégales à des campagnes électorales, tant pour les démocrates que pour les républicains », a-t-on lu dans le nouvel acte d’accusation.
Dans le droit américain, ces nouveaux chefs d’accusation devraient valoir l’équivalent de 40 ans de prison. Cela porte à plus de 100 ans, la peine dont pourrait écoper l’entrepreneur crypto, s’il est reconnu coupable de tous les chefs d’accusation.
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Diplômé de Sciences Po Toulouse et titulaire d'une certification consultant blockchain délivrée par Alyra, j'ai rejoint l'aventure Cointribune en 2019. Convaincu du potentiel de la blockchain pour transformer de nombreux secteurs de l'économie, j'ai pris l'engagement de sensibiliser et d'informer le grand public sur cet écosystème en constante évolution. Mon objectif est de permettre à chacun de mieux comprendre la blockchain et de saisir les opportunités qu'elle offre. Je m'efforce chaque jour de fournir une analyse objective de l'actualité, de décrypter les tendances du marché, de relayer les dernières innovations technologiques et de mettre en perspective les enjeux économiques et sociétaux de cette révolution en marche.
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