Les millenials misent sur Bitcoin pour devenir riches !

Les millenials sont de plus en plus pauvres. Le détournement des richesses opéré par les banques centrales a fait explosé le prix immobilier, pour le bénéfice des boomers. Face à cette situation injuste, les millenials miseront-ils tout sur bitcoin pour espérer pouvoir s’acheter une maison ?

Une génération sacrifiée

Bitcoin symbolise l’espoir pour une génération qui a de plus en plus l’impression que son avenir lui a été volé par le système fiduciaire traditionnel.

Ce n’est un secret pour personne que les jeunes générations ont de plus en plus l’impression d’être à la traîne. Les millenials sont confrontés à une crise de l’accessibilité financière. Ils sont en passe d’être la première génération à ne pas dépasser leurs parents en termes de statut professionnel et de revenus.

Le manque de sécurité financière pourrait être l’un des facteurs les plus importants du sentiment négatif ressenti par les jeunes générations aujourd’hui.

La génération des millenials a déjà connu deux crises financières mondiales depuis son entrée sur le marché du travail. Ils commençaient tout juste à accumuler de l’épargne alors que la Réserve fédérale faisait grimper le prix des actifs jusqu’à la lune grâce à ses politiques accommodantes. Au lieu de bénéficier de l’appréciation des actifs, la plupart des millenials ont été laissés pour compte.

Les millennials sont les plus susceptibles de croire que le régime actuel est fondamentalement défaillant et qu’il doit être révisé, voire entièrement remplacé. Les jeunes n’ont plus d’espoir aujourd’hui. Ils n’ont pas l’impression qu’il existe un avenir.

La fin du rêve Américain

L’accession à la propriété est souvent considérée comme la pierre angulaire du rêve américain. C’est ainsi que les ménages ont historiquement construit une richesse générationnelle et qu’ils disposent de l’espace nécessaire pour fonder une famille et créer un héritage. L’accession à la propriété est profondément ancrée dans le psychisme américain comme un symbole de stabilité et de réussite.

Aujourd’hui, en raison des politiques des banques centrales et des gouvernements, l’accessibilité à la propriété est à son niveau le plus bas de l’histoire.

Ceci est le résultat d’une combinaison de deux choses :

• La flambée des prix de l’immobilier stimulée par la planche à billets, dans le sillage de la crise financière mondiale de 2008
• La hausse des taux d’intérêt de 2022 par la Réserve fédérale pour lutter contre l’inflation galopante

Au cours de la dernière décennie, la Réserve fédérale a procédé à des assouplissements quantitatifs massifs, achetant des milliards de titres adossés à des créances hypothécaires, et le prix des logements a grimpé en flèche presque en même temps.

La Fed au service des boomers

Pour les générations plus âgées qui possédaient déjà des maisons, c’était fantastique. Les banquiers centraux ont gonflé la valeur de leurs maisons (et de leur patrimoine) sans qu’ils aient à lever le petit doigt.

Mais pour les millennials qui cherchaient encore à acheter leur première maison après être entrés sur le marché du travail, c’était une catastrophe.

La Réserve fédérale a été directement complice du fait que le rêve américain de l’accession à la propriété a été mis hors de portée d’une grande partie des millennials.

Les données le confirment lorsqu’on compare l’accession à la propriété des millennials à celle des générations précédentes. Les millennials sont ceux qui sont passés le plus lentement du statut de locataire à celui de propriétaire.

À l’âge de 30 ans, 42 % des millennials étaient propriétaires de leur logement, contre 48 % des membres de la génération X, 51 % des baby-boomers.

Millenials : ni maison, ni enfant

Les millennials ont été contraints de devenir locataires en raison du coût élevé de l’accession à la propriété aujourd’hui. Cela a un impact significatif sur leur capacité à se constituer un patrimoine à long terme.

L’accession à la propriété n’est pas seulement un moyen de se constituer un patrimoine. Une étude britannique s’est penchée sur des données couvrant plusieurs décennies et a constaté qu’au cours des 30 dernières années, le fait d’être propriétaire d’un logement a toujours été lié à une probabilité plus élevée de concevoir un premier enfant que les locataires.

Cela corrobore une tendance récente dont nous avons été témoins : la baisse rapide des taux de fécondité et de natalité. Les millennials ne font tout simplement pas d’enfants comme les générations précédentes.

Au lieu de fonder une famille et d’accéder à la propriété – deux étapes cruciales pour la réussite financière et l’épanouissement à long terme – les jeunes retournent vivre chez leurs parents.

Selon une étude récente de Bloomberg, 50 % des personnes âgées de 18 à 29 ans vivent aujourd’hui chez leurs parents et citent les difficultés financières comme la principale raison pour laquelle ils décident de retourner vivre chez leurs parents.

Les jeunes retournent vivre chez leurs parents pour essayer d’économiser de l’argent en vue d’accéder un jour à la propriété. Mais ils risquent d’être déçus par la durée de leur séjour.

Aujourd’hui, on estime que l’achat d’une maison de prix moyen nécessite près de 7 ans d’épargne pour un revenu moyen. Pour mettre cela en perspective, il fallait 2,4 ans de temps et de travail pour économiser le coût d’une maison moyenne en 1970.

La Fed a pillé les millenials

Les jeunes retournent vivre chez leurs parents au lieu de chercher à fonder une famille parce que le coût de la vie a explosé.

Les politiques inflationnistes ont non seulement rendu les logements inabordables, mais elles ont également augmenté le coût des produits de première nécessité tels que la nourriture, les soins de santé, l’éducation et les transports. Fonder une famille et subvenir à ses besoins n’a jamais été aussi coûteux qu’aujourd’hui.

Cela s’explique en partie par la stagnation des salaires nominaux. Si l’on compare le revenu médian et le patrimoine médian entre les générations à l’âge de 40 ans, on constate que les salaires n’ont pas évolué pour les millennials, tandis que le patrimoine médian a diminué et que l’endettement médian a grimpé en flèche.

Des millenials de plus en plus endettés

Si l’on tient compte de l’inflation, la situation s’aggrave. On constate que la stagnation des salaires est une tendance constante depuis des décennies. Une étude de Pew datant de 2018 a montré que les salaires ont peut-être augmenté nominalement, mais qu’ils n’ont pas beaucoup bougé en termes de pouvoir d’achat.

Ainsi, alors que les salaires ont baissé, le coût de tout ce dont les millennials ont besoin, comme les soins de santé, l’éducation et le logement, a grimpé en flèche.

Les millennials se sont donc endettés plus que toute autre génération avant eux, en contractant des prêts étudiants, des prêts automobiles, des prêts hypothécaires et des cartes de crédit pour tenter de joindre les deux bouts.

La dette totale des ménages âgés de 30 à 39 ans a augmenté de 27 % depuis 2019. Il s’agit du rythme d’accumulation de la dette le plus rapide sur une période de trois ans depuis la crise financière de 2008.

Les millennials s’endettent de plus en plus pour tenter désespérément de réaliser le rêve américain qui leur échappe de plus en plus.

L’espoir bitcoin ?

Une option viable consiste à investir dans un actif susceptible de s’apprécier considérablement au cours de la décennie à venir.

Cela permettrait aux millenials d’avoir enfin l’impression d’avoir rattrapé leur retard et, si l’actif dépasse le taux d’inflation et les prix de l’immobilier, il pourrait améliorer leur qualité de vie et leur permettre d’acheter enfin une maison.

Bitcoin est un actif dont la capitalisation boursière est relativement faible. Il est encore au début de son cycle d’adoption, mais si l’adoption du réseau se poursuit sur sa trajectoire actuelle, bitcoin exigera un prix plus élevé, voire beaucoup plus élevé.

Étant donné que l’offre est fixée à 21 millions, plus il y a d’utilisateurs qui rejoignent le réseau, plus le prix du bitcoin augmente. L’offre de bitcoins étant figée, seul le côté demande de l’équation compte, et la demande d’un bien monétaire rare, résistant à la censure, privé et numérique semble augmenter.

Le seul actif pour espérer avoir une maison

Bitcoin est considéré comme un « pari asymétrique » dans le monde de l’investissement. Un pari asymétrique est un investissement dont le gain à la hausse est plus important que la perte potentielle à la baisse. En d’autres termes, il est possible d’investir un peu pour obtenir un rendement important.

Le parcours du bitcoin est impressionnant. Il a surpassé presque toutes les classes d’actifs sur de longues périodes. Le taux de croissance annuel composé du bitcoin dépasse de loin celui d’autres classes d’actifs comme l’or et le S&P 500 sur de longues périodes.

Non seulement le retour sur investissement potentiel est intéressant pour les millennials, mais la beauté du bitcoin est qu’ils n’ont pas besoin d’obtenir un prêt hypothécaire pour en acheter.

Les jeunes n’ont pas besoin d’acheter un bitcoin entier, ils peuvent en acheter une fraction. Et ils peuvent posséder des bitcoins sans aucune dette. Pour de nombreux millennials, le bitcoin pourrait être un moyen de se constituer un patrimoine lorsque toutes les autres solutions semblent hors de portée.

Et c’est là que les millennials se trouvent aujourd’hui. Le système fiat leur a valu deux récessions, des salaires stagnants, un gonflement artificiel du prix des logements et un endettement considérable pour faire face à la flambée des coûts des produits de première nécessité tels que les soins de santé, l’alimentation, l’énergie, l’éducation et les transports. Bitcoin représente une opportunité d’améliorer le bien-être de cette génération qui a été malmenée. En tant que tel, bitcoin symbolise l’espoir pour une génération qui a de plus en plus le sentiment que son avenir lui a été volé par le système monétaire traditionnel.