Les États-Unis déjà en récession ? L’aveu inquiétant du PDG de BlackRock
Larry Fink, à la tête du plus grand gestionnaire d’actifs mondial, BlackRock, estime que l’économie américaine pourrait déjà être entrée en récession, principalement en raison de l’impact des politiques tarifaires de Donald Trump.
BlackRock alerte sur une récession invisible qui menace l’économie mondiale
Larry Fink a clairement exprimé ses inquiétudes lors d’une interview accordée à CNBC vendredi dernier. « Je pense que nous sommes très proches, voire déjà en récession », a déclaré sans détours le PDG de BlackRock.
Cette affirmation intervient dans un contexte de forte instabilité après l’instauration par Trump d’une taxe d’importation forfaitaire de 10 % sur toutes les marchandises entrant aux États-Unis.
Le dirigeant a ajouté que le moratoire de 90 jours sur certains tarifs douaniers réciproques ne fait que prolonger une période d’incertitude néfaste pour l’économie. Cette situation pousse BlackRock à intensifier ses échanges avec ses clients du monde entier, cherchant à les rassurer dans ce climat économique tendu.
L’escalade récente des tensions commerciales avec la Chine aggrave encore la situation. Mercredi dernier, Trump a annoncé qu’il augmenterait les droits de douane visant les produits chinois à 125 %, en plus des 20 % déjà appliqués plus tôt cette année. Pékin a immédiatement riposté en imposant ses propres droits de douane équivalents.
Un déstabilisateur mondial à l’origine d’une crise évitable
Face à cette situation, BlackRock intensifie ses efforts pour rassurer et accompagner ses clients. « Nous consacrons plus de temps et d’échanges avec un plus grand nombre de clients à travers le monde que jamais auparavant », a expliqué Fink.
Le géant de la gestion d’actifs tente ainsi de naviguer dans un environnement économique de plus en plus incertain.
Malgré ces turbulences, BlackRock continue de développer ses activités dans le secteur des cryptomonnaies. Le groupe a attiré 3 milliards de dollars dans ses produits liés aux actifs crypto au premier trimestre 2025, représentant désormais 0,5 % de ses encours globaux avec 50,3 milliards de dollars.
Pour Fink, la situation actuelle représente un tournant inquiétant :
Ce n’est pas une pandémie. Ce n’est pas une crise financière. C’est quelque chose que nous avons créé. Les États-Unis, après la Seconde Guerre mondiale, ont été un stabilisateur mondial. Nous sommes désormais le déstabilisateur mondial.
La crise qui se dessine pourrait avoir des répercussions majeures sur l’économie mondiale, déjà fragilisée par les tensions géopolitiques et commerciales qui s’intensifient entre les grandes puissances économiques.
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