Les exchanges ne devraient pas « auto-certifier » les tokens !
Christy Goldsmith Romero, commissaire de la CFTC, a eu l’occasion de partager son avis sur l’état actuel de la surveillance des exchanges. Elle estime que ces exchanges ne devraient pas auto-certifier les tokens. La commissaire appelle ainsi à une intensification de la surveillance, en évoquant le cas de la faillite de FTX. Mais les observateurs du secteur ne sont pas du même avis. Ils voient dans la chute du FTX, un événement qui aurait pu se produire dans n’importe quel secteur.
Il faut interdire l’auto-certification pour assurer une meilleure surveillance des crypto-bourse
Un événement axé sur la crypto-sphère a été organisé à l’Université de Pennsylvanie le 18 janvier. À cette occasion, Christy Goldsmith Romero, commissaire de la CFTC, s’est exprimé sur l’environnement actuel du secteur crypto. Pour elle, les crypto-bourses ne devraient pas auto-certifier les tokens et les autres produits crypto avant leur mise en ligne sur leurs plateformes. Elle demande ainsi au Congrès de ne plus autoriser cette pratique et à répertorier les jetons sans surveillance.
La commissaire a également souligné l’importance d’instituer des garde-fous contre l’arbitrage réglementaire, incluant l’interdiction de l’usage de l’auto-certification. Actuellement, les exchanges peuvent auto-certifier la sécurité de leur produit avant de le coter, sauf si la CFTC ne bloque la cotation dans les 24 heures. Elle a également déclaré que les entités de surveillance « auraient dû sérieusement remettre en question l’environnement opérationnel de FTX dans la période précédant son effondrement ».
La chute de FTX n’est pas lié à un défaut de réglementation
D’autres observateurs affirment néanmoins le contraire concernant les exchanges. Selon eux, le cas FTX ne devraient pas avoir de lien avec l’espace des actifs numériques, ou à un manque de réglementation. Pour Ludovic Shum, directeur général de la crypto-banque suisse SEBA Hong Kong, la chute de FTX aurait pu se produire dans n’importe quelle autre industrie. Elle aurait pu arriver aux banques, aux gestionnaires d’actifs ou aux titres.
Quant à Lacklan Feeney, fondateur et PDG de Labrys, il estime que l’industrie a besoin de plus de surveillance. Pour éviter qu’une telle catastrophe ne se reproduise, il ne faut pas de nouvelles réglementations pour les exchanges. Il faut simplement plus de clarté sur les réglementations existantes.
Maximisez votre expérience Cointribune avec notre programme 'Read to Earn' ! Pour chaque article que vous lisez, gagnez des points et accédez à des récompenses exclusives. Inscrivez-vous dès maintenant et commencez à cumuler des avantages.
Je suis passionnée par les cryptomonnaies, un monde que j'ai découvert il y a peine 3 ans. Mon seul but est de vous informer de cet univers incroyable à travers mes articles.
Les propos et opinions exprimés dans cet article n'engagent que leur auteur, et ne doivent pas être considérés comme des conseils en investissement. Effectuez vos propres recherches avant toute décision d'investissement.