Bitcoin (BTC) : Les autorités devraient-elles vraiment le craindre ?

Alors que le réseau Bitcoin (BTC) continue de se développer, les autorités continuent de faire part de leurs inquiétudes en ce qui concerne l’avenir du monde de la finance. Beaucoup craignent qu’en raison d’une adoption plus large et plus intense, la suprématie du dollar et des autres monnaies traditionnelles soit remise en cause. Si, a priori, cette crainte est fondée, est-elle vraiment justifiée ? Quant aux personnes qui ont des BTC, ont-elles vraiment un pouvoir sur le réseau comme beaucoup le prétendent ?

Prendre le contrôle du réseau

Personne ne peut y échapper ! Le terme « sécurité nationale » a toujours été utilisé par les États lorsqu’ils se retrouvent face à des situations difficiles. Dans ce cas, les moyens qu’ils peuvent mettre en œuvre sont nombreux : déploiement militaire, méthodes de surveillance, etc. Tous les moyens sont bons pour garantir la sécurité nationale lorsqu’elle est menacée par des individus ou… des monnaies électroniques, comme le BTC.

Parce qu’elles ont peur de BTC, les autorités de nombreux pays renforcent les dispositions qu’elles prennent dans le but de garantir la sécurité nationale pour les devises locales. Mais est-ce la bonne stratégie ? De toute évidence, du point de vue des investisseurs, la réponse est non. En effet, ils avancent que les États ont tout intérêt à rechercher des moyens pour prendre le contrôle du réseau (ou du moins, y participer) plutôt que de le laisser tomber aux mains de personnes malveillantes.

Le pouvoir des spécialistes du mining sur le réseau Bitcoin (BTC)

D’après une idée largement répandue, les mineurs de BTC ont un certain pouvoir sur la devise électronique. Est-ce la vérité ? En réalité, cette idée soutenue par bon nombre de personnes ne fait référence qu’à l’existence de la puissance de hachage. Par puissance de hachage, on entend l’influence dont disposent les personnes qui font du mining. Cette puissance est limitée.

En quoi le hashrate est-il limitée ? Les spécialistes du minage ne sont pas en mesure de créer des bitcoins supplémentaires, voler des pièces ou modifier le code sous-jacent. Cependant, grâce à leur intervention, ils ont la possibilité d’exercer une certaine influence sur le réseau en ce sens que c’est leur intervention qui permet de réaliser des transactions et de les enregistrer dans la blockchain.

Il faut souligner que la nature décentralisée du BTC constitue l’une de ses caractéristiques majeures. Toutefois, la sécurité que le réseau offre à ses utilisateurs pourrait être rapidement compromise, en particulier si une personne qui s’y connait décidait de lancer une attaque de 51 %. Sur ce point, les autorités ont, semble-t-il, raison de s’inquiéter. Mais il faut également remarquer que les chances qu’une telle attaque se réalise sont très faibles.

Bitcoin (BTC), en tant que réseau, se retrouve au cœur des préoccupations des autorités dans de nombreux pays. Elles craignent d’une part que la cryptomonnaie fragilise le système financier traditionnel. De l’autre, que ses utilisateurs soient exposés à des formes de piratage de données et d’escroqueries financières.

Source : CoinDesk