Le XRP surclasse Ethereum pour la première fois depuis 6 ans

Le XRP vient de signer un exploit que peu anticipaient : dépasser Ethereum en capitalisation boursière, l’espace de quelques heures. Ce sursaut, inédit depuis 2018, n’est pas anodin. Dans un marché en recomposition, il révèle un basculement possible dans les rapports de force. En effet, ce n’est plus seulement une question de prix, mais de perception, d’usage et de reconnaissance institutionnelle. Ce signal fort, lancé depuis un actif longtemps considéré comme secondaire, interpelle sur la place réelle des géants historiques dans l’écosystème crypto.

Le XRP dépasse Ethereum : les chiffres parlent

Le 3 mars, le XRP a atteint une capitalisation boursière de 272,6 milliards de dollars. Ainsi, cette capitalisation a dépassé de peu celle d’Ethereum, chiffrée à 271,6 milliards. C’est la première fois en six ans que le XRP s’installe, même momentanément, à la seconde place du classement mondial des cryptos. En effet, cela n’était pas arrivé depuis 2018, ce qui rappelait la rareté et la portée de cet exploit historique​.

Cette percée repose sur une dynamique haussière remarquable observée ces derniers mois. Plusieurs indicateurs clés confirment l’ampleur du phénomène :

• La capitalisation boursière : le XRP a brièvement dominé Ethereum avec 272,6 milliards de dollars contre 271,6 milliards ;
• Une valorisation entièrement diluée (FDV) : 240 milliards de dollars pour le XRP, contre 231,5 milliards pour Ethereum ;
• La performance du prix : +460 % depuis l’élection présidentielle américaine de 2024 ;
• Un volume d’intérêt des investisseurs : alimenté par la réévaluation de son utilité et par les signaux favorables émis par le marché réglementaire​.

Ces données traduisent une réorientation notable des flux d’investissement et un retour en grâce d’un actif souvent sous-estimé, à la faveur d’une conjoncture favorable et d’un regain d’attention des opérateurs institutionnels.

L’adoption et la régulation : les moteurs structurels du rebond

Au-delà des chiffres ponctuels, plusieurs signaux structurels expliquent ce repositionnement inattendu du XRP. Des institutions financières de premier plan telles que la Société Générale ont adopté la technologie du XRP Ledger.

Cette adoption institutionnelle démontre une intégration accrue de cette blockchain dans l’univers financier traditionnel. De plus, elle a été perçue comme une validation technologique et un gage de solidité, ce qui a renforcé ainsi l’attrait de l’actif aux yeux des investisseurs professionnels​.

Un autre catalyseur majeur réside dans le climat réglementaire. Le XRP bénéficie d’un cadre plus clair aux États-Unis, en contraste avec Ethereum dont le statut juridique fait encore l’objet de débats.

Une telle demande croissante pour des ETF XRP, notamment de la part d’acteurs tels que Grayscale et Franklin Templeton, traduit un regain d’intérêt institutionnel soutenu par une meilleure lisibilité juridique​.

Ce contexte offre au XRP un avantage concurrentiel sur le long terme, en particulier dans un environnement de marché où la conformité réglementaire devient un critère d’investissement prioritaire.

À moyen terme, cette dynamique pourrait repositionner durablement le XRP dans le paysage des cryptos dominants. Si la capitalisation de marché reste volatile par nature, les signaux fondamentaux pointent vers une transformation plus profonde. La montée du XRP, appuyée par des institutions et des régulateurs, laisse percevoir un futur dans lequel la hiérarchie crypto pourrait être redéfinie sur la base d’une double exigence : utilité concrète et sécurité juridique. Le scénario d’une consolidation de cette progression n’est donc pas à exclure.