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Le Salvador défie le FMI et continue son accumulation de Bitcoin !

mer 05 Mar 2025 ▪ 3 min de lecture ▪ par Evans S.
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Dans un bras de fer financier sans précédent, le Salvador joue son va-tout sur l’échiquier mondial. Malgré les mises en garde du FMI et un prêt de 1,4 milliard de dollars accordé sous conditions, Nayib Bukele persiste : le pays achète toujours plus de bitcoin. Un pari risqué, mais assumé.  

Nayib Bukele avec bitcoin et des armes

Bukele vs FMI : un duel au sommet de la finance mondiale 

Le 3 mars 2025, le FMI accorde un prêt historique au Salvador… avec une clause choc : stopper l’achat de bitcoin. En échange de fonds vitaux pour son économie, le gouvernement doit renoncer à sa stratégie crypto. Une exigence rejetée en bloc par Bukele. « Cela ne s’arrêtera pas », clame-t-il, annonçant l’ajout quotidien de BTC aux réserves nationales.  

Pourtant, l’accord signé par la Banque centrale salvadorienne promettait l’arrêt des acquisitions. Un paradoxe ? Plutôt une manœuvre calculée. 

Le Salvador accumule discrètement 6 101 BTC depuis 2021, défiant ouvertement les recommandations du FMI. « Si cela n’a pas cessé quand le monde nous a tourné le dos, pourquoi maintenant ? », lance Bukele. Un camouflet pour l’institution, qui exige désormais une transparence totale sur les portefeuilles publics.  

Entre les lignes, le message est clair : le Salvador utilise le prêt du FMI comme bouclier économique, tout en maintenant sa quête souveraine de bitcoin. Une stratégie à double tranchant, où chaque BTC acheté creuse le fossé avec les créanciers internationaux.  

Bitcoin ou buste : les dessous d’une révolution économique  

Depuis 2021, le Salvador mise sur le bitcoin comme levier de transformation. L’objectif ? Réduire la dépendance au dollar, attirer les investisseurs crypto et redessiner son identité financière. Avec un bitcoin acquis quotidiennement, le pays stocke une réserve évaluée à près de 400 millions de dollars. Mais à quel prix ?  

Les critiques fusent : volatilité du marché, opacité des transactions, risques de sanctions. Le FMI alerte sur les « vulnérabilités macroéconomiques », tandis que les agriculteurs locaux dénoncent des priorités déconnectées. 

Pourtant, Bukele campe sur ses positions. Son argument choc : le bitcoin est une assurance contre l’inflation et un outil d’émancipation. « Nous écrivons l’histoire », martèle-t-il, transformant le pays en laboratoire monétaire.  

Résultat, le Salvador devient un symbole. Les bitcoiners radicaux y voient un modèle, les institutions un cas d’école des dangers de la désobéissance financière. Entre-temps, les achats continuent, financés par des fonds publics… et peut-être par le prêt du FMI lui-même. Ironie cruelle : les fonds censés stabiliser l’économie alimentent une dynamique jugée instable. Et pourtant, avec les taxes douanières de Trump, même les marchés américains vacillent.

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Evans S.

Fasciné par le bitcoin depuis 2017, Evariste n'a cessé de se documenter sur le sujet. Si son premier intérêt s'est porté sur le trading, il essaie désormais activement d’appréhender toutes les avancées centrées sur les cryptomonnaies. En tant que rédacteur, il aspire à fournir en permanence un travail de haute qualité qui reflète l'état du secteur dans son ensemble.

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Les propos et opinions exprimés dans cet article n'engagent que leur auteur, et ne doivent pas être considérés comme des conseils en investissement. Effectuez vos propres recherches avant toute décision d'investissement.